Je prends possession de ce corps meurtri
Depuis tant d’années
Combien de mots, de cris n’ai-je pas pu hurler
Une renaissance sans douleur… après des années
J’ai pris conscience de ce moi enfermé
Pourquoi ne pas crier la vérité
La jeter simplement à la gueule du monde entier
Puisqu’ils restent les yeux fermés
Une ouverture, une lueur
Un simple trou à travers une serrure, une porte mal fermée
Une césarienne… la délivrance
Pour qu'ils puissent… me regarder
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