Je prends possession de ce corps meurtri
Depuis tant
d’années
Combien de mots, de cris n’ai-je pas pu hurler
Une
renaissance sans douleur… après des années
J’ai pris conscience de ce
moi enfermé
Pourquoi ne pas crier la vérité
La jeter simplement
à la gueule du monde entier
Puisqu’ils restent les yeux fermés
Une ouverture, une lueur
Un simple trou à travers une serrure,
une porte mal fermée
Une césarienne… la délivrance
Pour qu'ils
puissent… me regarder
Détenteur de copyright inscrit 00052936