les vieilles gens
On dit souvent regarde cette vieille dame
Il faut pourtant savoir qu’on ne vieilli pas
Cette dame n’est pas vieille
...
Elle subit seulement la colère des éléments
Elle subit les assauts du vent violent
Le poids de ses lourd fardots portés depuis des années
Non les personnes âgées ne sont pas vieilles
Elles ont la peau qui travaille avec le temps
Le visage un peu plus marqué
Le sourire un peu plus fermé
Les muscles endormis ,par tant d’années de travail
Mais le corps est toujours la
Les souvenirs ne vieillissent pas
Pour preuve, n’avez-vous jamais passé une soirée au feu de bois
À écouter ces gens la vous compter leur passer
N’avez-vous jamais eu l’impression de retourner trente
années en arrière en écoutant votre grand père, grand mère
Ces gens la ne sont pas vieux
Ils avances avec le temps
Ce sont eux la vrai école
Ce sont eux nos métiers d’antan…ces gens la
Non ,ne vieilliront jamais
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Lui
On a dans la vie des modèles
On est fan, on voudrait être comme une personnalité
Quelqu’un à qui on rêve de ressembler
Mon modèle à moi c’est mon papa
Je suis ce qu’il est
Je suis comme il est
Je pense lui
Il est moi, nous ne faisons qu’un
Parti trop vite, et pourtant toujours avec nous…moi
Je le vois, je le sens
J’ai sa présence en moi, je le pense
Il m’aide à avancer
Il est ma force quand ça ne vas pas
Il est…mon papa, simplement
J’ai toujours dit que je n’accepterai jamais son départ
Alors pour moi il est là-bas
Avec son bateau parti faire une grande marée
Un peu comme ces marins de terre neuve que la mer n’a jamais rendu
On dit que les sirènes chantent leur monde
On dit qu’elles les accompagnaient dans les eaux profondes en leur donnant la main
Moi je suis partie avec mon papa
Je l’ai conduit dans ce grand couloir
Dont les murs sont habillés de blanc
Il est là-bas, non loin de moi, je sais qu’un jour
Nous remontrons tous les deux
Je n’ai jamais touché le fond
Je reste entre deux eaux
Un œil sur lui, l’autre là-bas, avec toi…papa
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si on s'est rencontrés, ce n'est pas par simple hasard, c'est qu’il y a quelque chose quelque part qui a cru en notre histoire
Et la vie elle non plus n’est pas simple
et nous voulons croire que notre histoire, n’est pas le fruit du hasard
je me dis que je me bats contre des moulins à vent
Parce que tout autour de moi, j’ai l’impression de le brasser, j’ai la sensation que c’est du vent
Alors on se prend la tête toi et moi, on s’arrache, on s’unit, se désunit
Mais merde… qu’est-ce qu’on s’aime
Alors oui, je veux croire en notre histoire
je veux bien croire qu’un jour nous seront réunis toi et moi
Mais si j’arrive à sauter tous ces obstacles
Toutes ces choses qui se mettent en travers de nous
et seulement là…
je saurais que si on s’est rencontrés toi et moi, c’est que tous les deux nous avons cru ensemble à notre histoire
Et nous avons toi et moi
Su donner un sens à notre vie…
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je t'ai vu par le bleu de mes yeux ...
Je t'ai connu par la douceur de tes lèvres ...
je t'ai perdu par la chaleur d'une larme
alors ne pleure pas
ne fait pas mine d’être triste
Même si j’ai perdu toutes mes armes
je ne baisse pas les bras
un jour, je me retrouverai
du bleu de mes yeux
je regarderai la lumière
et au fond de cette lumière une autre toi
D’autres lèvres viendront apaiser mon chagrin
des larmes de joies inonderont mon chemin
et toi …que seras-tu
tu ne seras plus que l’ombre de toi-même
perdue au milieu de nulle part
et nulle part , voit tu…
pour moi c’est déjà loin
très loin…adieu…
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Doucement à fleur de peau
Toucher le ciel, du bout des doigts
Regarder là-haut
Tout là-haut par deca les toits
Et comme Icare voir l’oiseau
Doucement monter si haut
Comme c’est beau
Ce long couloir, ce grand manteau noir
Où tous les hommes sont habillés de blancs
Doucement pour ne réveiller personne
Adam a-t-il vraiment croqué la pomme
Ou Ève l'a emportée dans un rêve
Lentement sur la pointe des pieds
Là où je dépose un mot, un seul, un verbe
T’aimer
En silence, en soupir et sans croche
A fleur de toi à fleur de peau…délicatement que je caresse de mes mots
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On ne se disait rien
On ne se reprochait rien
Rien de spécial
Pas tout vas bien, pas de tout vas mal
Rien de tout ça on était ensemble c’est tout
Et quoi de plus banal
Puis un jour vint la maladie
De toi elle m’a tout repris
Pourtant je ne demandais rien
Si, pourquoi toi ?
Je n’accepte toujours pas
Je n’ai rien fait de mal pour mériter ça
Tu n’a jamais rien fait pour choper cette longue maladie
comme ils disent
de peur du mot cancer à l’époque
Personne, non personne
Toi et moi on était bien
On ne demandait rien à personne
Personne, personne, ce mot résonne toujours en moi
Je n’ai plus personne depuis que tu es parti
Papa
On était si bien
On était ensemble, c’est tout…
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Je n’ai plus le temps d’attendre et je n’ai que deux mains
Pour te demander la tienne
Pour qu’aujourd’hui enfin tu deviennes ma reine
Et pour que demain soit notre destin
Tu es depuis longtemps restée la fleur de ce bouquet
Le visage fané par le temps
Les feuilles mouillées par la rosée
Et le corps meurtri bien trop tassé dans ce vase
Bien trop moche pour toi
Laisse-moi te cueillir comme on cueille en rêvant une rose des vents
Sur un croissant de lune
Laisse-moi te redonner ta liberté
Et permet moi de t’emporter
Tu seras ma princesse je serais ton chevalier
Au diable toutes ces bassesses laisse les discuter
Ils te jalousent, que cela cesse…sous peine de t’enlever illico presto
Sans demande de rançon, je suis ton chevalier servant
Et je relève ce défi
D’une gifle de mon gant ils comprendront la leçon
Je n’ai plus le temps d’attendre, partons en toute innocence
Affrontons notre destin il est providence
Et je suis à tes pieds
Toi, ma fleur cueille la vie avant qu’elle prenne raison sur notre amour
Viens, je n’ai que demain pars avec moi maintenant il est temps…fuyons
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si vos mains ne savent pas quoi faire
donnez leur un corps
à caresser
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De là bas, je ne me reconnais pas
Mes copains sont tous morts
Alors, une dernière fois, je voulais t’écrire et te dire
Toutes ces choses qu’on ne dit pas quand on est là
Si j’étais tout près de toi
Je voulais te dire
Que je t’aime
Ha ,je te vois venir, tu vas me renchérir en me disant pourquoi me l’écrire en poème
Ou tu vas me dire que j’ai de la fièvre et que je ne sais pas ce que je dis
Non maman rassure toi
Mes mots sont bien là au fond de mon cœur et je te l’ai dit je pense pour la dernière fois
Je t’aime et je t’ai toujours aimé
Alors pourquoi maintenant
Tu sais on ne dit pas ces mots là chez nous
Je me rappelle ce bouquet de roses un jour que papa t’avait offert pour la st valentin, ce devait être en 1935 ou peut être 37 la date je ne me souviens
Il te l'a donné le sourire aux lèvres mais n'a jamais dit qu’il t’aimait
Je regrette maman tout le mal que je t’ai fait
Je m’excuse d’avoir derrière toi souvent triché
Je n’ai pas toujours était le fils que tu voulais mais voilà
La guerre a fait de moi un homme et je prends mes responsabilités avant de partir …
Je garde pourtant de beaux souvenirs
Je fermerai les yeux en poussant un soupir heureux en pensant à ces moment là
Toi , papa et moi
Une derrière foie maman excuse moi je dois maintenant faire mon sac et partir
Cette fois je ne reviendrai pas
Alors laisse moi te le dire
Je t’aime …une dernière fois
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J’attends le jour, le temps
J’attends tout le temps, j’attends
Comme le soleil, le vent
J’attends que la pluie, que le temps fasse son effet un instant, un moment alors j’attends
Inerte, les bras croisés, je suis là
Sans bouger, à ne rien faire
Les pieds à terre, le sac à dos
Les mots en l’air, les fautes en trop
J’attends
J’attends que passe le temps, tout le temps
J’attends que vienne l’heure, j’attends le moment opportun, important
J’attends rien, tout, j’en sais rien…j’attends
Je vois ces gens qui me regardent
Je devine leurs réflexions, leur blagues à deux balles
Je suis là encore et encore
Respirer l’air du temps
La mer envahit mon esprit
Le bruit des vagues m’emportant avec elles
J’attends qu’elle me tende les bras
Qu’elle m’emmène là-bas... Elle la mer... Oui la mer au goût si important
Dans ce monde où les attentes sont des rêves
Où les minutes ne se comptent plus
Où le droit n’est plus de grève, mais une vie discontinue
Les heures tourneraient sans cesse
Sans préoccupation de leur vitesse
J’attends le jour où l’attente ne sera plus et où toi déjà tu seras la…
J’attends, mais quoi?
J’ouvre les yeux et lui aussi m’attend, pour une autre destinée
Le bus, métro boulot dodo, lui n’attend jamais
Car n’a jamais une minute à perdre… Moi, j’attendais dans mon rêve
Mais ce n’était qu’un rêve…
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Aux couleurs du ciel
Il m’est donné ce jour de regarder en face la vie
Comme ce nouveau né qui lui doit tout apprendre …
Apprendre mais sur la base de qui, de quoi
Qui sera son modèle et que sera la sienne
Si les étoiles pouvaient m’être comptées
Si les fleurs savaient parler
Si mon cœur pouvait sourire à chaque minute qui passe
Alors ma vie serait, rêves…
Tu es ma lumière, je marche dans tes pas
Tu es la sève qui coule en moi
Tu es l’air que je respire
Je ne crois qu’en toi désormais
Du reste j’ai tout oublié
Ne me demandez pas de me souvenir
Les souvenirs font partis de mon passé
Et mon passé
Est derrière moi
Parlez-moi, de fleurs des champs, de silences, de mer
Parlez-moi de cette campagne où seules les abeilles se posant sur les fleurs font du bruit
Ne me demandez pas pourquoi ce bouleversement, je ne le sais pas moi-même
La terre tourne, elle a du m’emporter avec elle
Peut-être qu’elle aussi m’aime qui sait…
Peut-être que c’est là le tournant de ma vie
Aux couleurs du ciel ….
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Il la caresse du bout des doigts, je la sens déjà frissonner
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Le bonheur
On lui donne un chemin à suivre, on le protège on l’entretient
Pendant des jours, des mois des années
Et comme ça du jour au lendemain d’un simple revers de main on efface toutes ces années
On se demande alors si le bonheur n’était pas un truc comme ça construit à la va-vite
Un jouet fragile qui peut se casser, quand de là-haut il est tombé
On le construit on bâtit sa vie dessus
Ne et …plus rien on se retrouve seul face à son destin
Mais en fait ne serait-ce pas ça le vrai bonheur se retrouver seul face à soi, à ses peurs, à ses craintes, sans lendemain, sans avoir des comptes à rendre à personne……plus personne
Le bonheur est parti, juste celui-ci
Une autre vie est derrière lui
Si j’ouvre ma porte …qui me protégera du bonheur passé
C’est comme un grand champ
Avec un seul épi de blé
Un grain de sable noyé dans l’océan
Une goutte d’eau dans un désert
Un passage à vide
L’envers de cet autre monde appelé la mort
C’est comme cette feuille qui s’envole
Emportée par le vent
C’est cette farandole sans personne dedans
C’est un océan au milieu d’un volcan
Irruption volcanique des larmes de ton sang
C’est mourir dans son subconscient
C’est tuer son être, vivant
C’est aimer, être aimé être l’amant
C’est vivre, se savoir vivant
Et…ne savoir comment
Je suis devenu l'ombre de mes pas
Je marche chez moi et on ne me voit pas
N'avez-vous jamais éprouvé cette sensation d'abandon
Je suis de nulle part, je ne vais nulle part
On ne me demande rien, est ce que j'existe ?au moins
Je viens, je vais dans les couloirs de ma vie
Depuis tant et tant d'années
Pour du jour au lendemain se sentir abandonné
Où est le mal ?
Qu’ai-je dont fait ?
Je pense que je ne saurai jamais
L’hypocrisie a son secret que lui seul connaît
Je continue ma route
Semant mes doutes de-ci de-là
M’égarant même parfois
Me traçant pour demain une autre voie
Une autre voix….help….m’entendez vous ? vous...là-bas….
J’ai pris la vie à contre sens et là, je me suis cassé la gueule
Pas de blessure juste une rupture…
C’est grave docteur ?
Oui ! La voie s'est déformée…
Ne me demandez pas ce qu’elle pense de moi, je ne la vois pas passer
Elle prend mon temps, à tour de bras, tous deux enlacés
La vie et moi c’est une grande histoire…c’est du passé
Demain est un jour …un autre encore, un jour de plus à traverser
Comment ne pas croire, ne pas espérer, tu les écoutes
C’est ce qu’ils disent eux les scientifiques, les psys les autres et les gens, passent encore…et encore
Si tu veux avancer il faut consulter, eux…
Les gens qui disent de nous, qu’à nous tous ont est une France malade
Malade de qui, de quoi, de tous ces mensonges, de toutes ces magouilles
La France est malade de tout ce fric dépensé
De ces arrangements politisés
Toi, tu avances doucement, tu bosses, t’essaies de payer ce que t’as à payer
Tu veux voir un match de foot, petit club ou pas tu vas taxer
Tu veux te balader histoire de décompresser, tu dois payer
Et à coté de ça on te balance des jeux….tu vas gratter espérant gagner
Mais la aussi c’est foutu:
La française des jeux, elle t’a taxé
Et le gouvernement de rigoler de voir ces gens tous bouleversés
Comptant le fond du porte monnaie avant même la fin du mois, du toi, du nous…du monde entier
C’est mal barré…
Il faut pourtant pour avancer, garder le sourire et ne plus penser
Bosser dormir sortir, rien dépenser
Si on veut finir par la payer notre retraite tant méritée
La France est malade, et moi j’ai rien déboursé
J’ai pris un billet un simple aller, pour le retour c’est compliqué
Qui voudra bien, un jour, m’expliquer
Comment dire à nos enfants tout le mal qu’on s’est donné, pour l’avoir ce pays de liberté
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Envers et contre tous |
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