posté le 14-12-2012 à 23:49:38

il

 

Il prend le temps qui passe

Attendant des jours meilleurs

Profitant du soleil et du calme régnant dans son espace de vie

Il prend sa vie à bras le cœur

Et même si le plus dur est devant lui , il sais qu’il en sortiras vainqueur

Alors, il est la…comme vous et moi

Les bras croisés, assis sur son banc

Vous lui mettez un carton dans les mains

Et les passants le prendraient pour un mendiant

Et pourtant, fidèle à lui-même, Il ne demande rien

Juste quelques instants de bonheur

Un morceau de soleil pour réchauffer son cœur

Entendre les enfants jouer autour de lui pour lui redonner goût à la vie

Entendre leurs pleures, leur rire

Ne pas se savoir seul

Ne pas vivre dans l’oublie

 

 

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posté le 14-12-2012 à 23:48:21

sa vie à lui

 Le tournant de sa vie

La route le quitte

Celle qui depuis des années, le laissait trainer ses godasses

Un va et vient quotidien

Habitude, solitude, galère

Le vagabond des mots s’en va

Le regard triste, le visage vide

Le néant a pris place dans ses yeux

Que reste-t-il de cet homme là

Que lui réserve la vie maintenant

Il devra continuer sa route

Frappant de portes en portes

Jusqu’à ce que l’une d’elle s’ouvre à nouveau

Puis il reprendra goût à la vie

Retrouvant un mot, de temps en temps

Puis le sourire, puis un autre

Parfois il se mettra à penser

Solitude, galère etc.

Puis un jour il ne sera plus là…

Qui s’en apercevra ?

Et la vie continuera

Sur son banc, un autre prendra sa place

Peut être un joueur de guitare

Ou un poète, ou un de ces troubadours qu’on ne voit qu’une fois

Et qui pourtant nous arrête

Quelques minutes pour se dire que la vie c’est aussi ça

Va…vagabond des mots…pars…adieu
 

 

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posté le 14-12-2012 à 23:47:09

sensation...fuir

 Je ne fuis pas je me terre ici bas

Je ne sombre pas dans la déprime, je me concentre

Je n’espère rien, j’avance …

Je ne demande rien, j’aurai…

Je n’ai besoin de rien, le peu me suffit déjà…

Fuir ce monde et ces va-et-vient

Fuir ce brouillard qui ferme mes yeux

Aller ailleurs, autrement, autre chose

Même si c’est pas mieux

Même si c’est plus moche, plus vieux

Je ne suis pas envieux, j’attends tout de moi..

Je ne baisserai pas les bras, le ciel m’aidera

Et même si, ma vie recommencera

Et elle sera encore plus belle, sans aile…
 

 

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posté le 14-12-2012 à 23:45:58

Solitude mon amour

 Solitude mon amour

Tu me rends ma liberté

Pensant que tout ce temps tu as vécu enchaînée

C'est alors les ailes déployées que je pars sans me retourner

Solitude mon amour

Je t'offre ma vie

A toi je dois m’habituer désormais

Sauras-tu être à la hauteur de mes ennuis, de mes envies

Ou seras-tu absente toi aussi comme elle aujourd’hui

Solitude mon amour

Il m'est offert de te retrouver

Comme le temps a passé…

On ne devrait jamais s'habituer à vivre accompagné

J’entends déjà les bruits de la nuit

Dans ce grand lit sans personne à mes côtés

J'entends le parquet grincer

Et le vent dans les branches souffler

Solitude mon amour

Es-tu prêt à me retrouver

Je t'offre ma vie

Si tu veux m'accompagner

Avec toi je me sentirais

Moins seul….solitude
 

 

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posté le 14-12-2012 à 23:44:53

comme une derniere toile

 

Pour ma dernière toile
Je ne fais que dessiner ton visage

De tes yeux j’en fais le tour

Contournant et détournant sans cesse ton regard

De tes joues ,

que je connais par cœur

je sais comment en changer les couleurs

De tes cheveux, j’en connais chaque mèches

Je ne fais que dessiner ton visage

Trait pour trait

Je dessine tes expressions

Je ressens tes émotions

Je ne fais que dessiner ton visage

Je sors tous mes crayons

Toutes les couleurs te vont

Un jour je dessinerais ton corps

Je dirais à ma main d’être douce

Qu’elle ne s’affole surtout pas en dessinant

Tes courbes, tes hanches, tes seins

Un jour oui

Un jour ,je ferais ce dessin

Comme l’artiste qui fait

Sa dernière toile

le clown qui salut la foule

pour sa dernière représentation

 

 

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posté le 14-12-2012 à 23:43:34

En Papillon Ange


Je suis né les ailes brisées

Et pourtant

J’ai besoin de toi pour voler

Mais comment te suivrai-je sans elle

Le papillon que je suis

Chrysalide à peine finie

Aurait aimé trouver un endroit

Un lieu où se poser

Afin de continuer, évoluer de terminer

Ma transformation

Mais je suis né les ailes brisées

Pas ange, pas papillon

Juste un échantillon…
 

 

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posté le 14-12-2012 à 23:42:21

hurler

 Je tire un trait

À la table des sentiments

Du passé, j’ai tout oublié

L’amour, la mort, l’amant

Toutes ces choses que je fus

Que j’étais, que j’aurais pu être

Écrasé comme un vulgaire papier

Jeté au milieu de l’arène

Que ces gens puissent crier ma mise à mort.

Mais maintenant, rien ne m’arrête

Et que celui qui n’a jamais péché

Ait le courage de me regarder

Droit dans les yeux…

Si le mensonge, ne lui a pas…..arraché
 

 

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posté le 14-12-2012 à 23:39:55

de mon corps

 

de mon corps
le monde s'en fout
hurle autour de lui
mais continue sa petite vie
manifestation menée de main de maître
par la direction de notre univers
de nous...nous ne sommes même plus propriétaires
de cette enveloppe charnelle qui enrichit la haute sphère....

celle-ci nous conduit d'une poigne de fer...
tu aimes ce que tu vis...es-tu vraiment vivant maintenant
tes sentiments tu emprisonnes
pour personne tu n'es drôle, au pire tu joue un rôle
je te regarde au bout de cette impasse
mais déjà je m'approche et t'es plus là....qu'as-tu fait de moi...

 

 

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posté le 14-12-2012 à 23:38:52

Renaissance

 Je prends possession de ce corps meurtri

Depuis tant d’années

Combien de mots, de cris n’ai-je pas pu hurler

Une renaissance sans douleur… après des années

J’ai pris conscience de ce moi enfermé

Pourquoi ne pas crier la vérité

La jeter simplement à la gueule du monde entier

Puisqu’ils restent les yeux fermés

Une ouverture, une lueur

Un simple trou à travers une serrure, une porte mal fermée

Une césarienne… la délivrance

Pour qu'ils puissent… me regarder

 

 

 

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posté le 14-12-2012 à 23:37:36

il part

je pars, puisque tu me l'as demandé

ne rien dire ,ne rien faire

bruire à peine, à peine chuchoter

je pars sans faire de mal à personne

je pars sans que mon nom ne résonne

je me retire sans tambours sans trompettes

avant que n'éclate ma tête

je pars car le mal fait ou le mal perçu par les autres

n'est pas ou n'existe pas

il faut parfois prendre du recul dans les gestes de la vie

la vie , qu'est-elle ?

tu imagines, tu te fais tout un film d'un rien dans ta tête

ou d'un rien qui pour toi est trop

alors trop de rien ,ou trop de tout...

la vie n'est pas tous les jours fête

alors je pars sans un adieu

car partir n'est pas un aveu mais juste un signe

que tout va aller mieux puisque je pars

je sais que je suis la cause de tout, j'assume et je m'en fous

il faut toujours un coupable dans la vie

alors l'homme étant faible

je m'accuse de tout

je m'accuse de te pourrir l'existence

je m'accuse de mon impuissance

mais je ne suis qu'un homme alors je suis lâche de mes actes

et je fuis la vie

mais la vie qu'est-elle

un grand cirque où les rôles changent sans cesse

j'arrête mes bassesses, elles ne sont que lâcheté

pauvre homme que je suis

je pars puisque je nuis à ta vie

mais sais-tu ce que ma vie était vraiment...

 

 

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posté le 12-12-2012 à 21:33:28

c'était hier

Une bâtisse en pierre,recouverte de lierre

demain hier,avant qui sait...

j’entends les cris de ces enfants

j’entends les coups

j’entends courir

presque mourir...

une bâtisse en pierre

les murs en cachent les secrets

une vie inversée

une enfance perdue à jamais

cet enfant refermé sur lui même

il ne dit rien, mais qui le laisserait s’exprimer

dans cet another world*

*Autre monde

 


 

 

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posté le 12-12-2012 à 21:31:48

humain

 Un petit corps recroquevillé sur lui même

un homme en position de fœtus

c’est l’homme perdu, battu, mort

un petit corps presque sans vie

et même si une vie l’habite

dites-moi comment elle se loge dans ce petit être meurtri

essayer de découvrir son visage, impossible

ses yeux n’ont plus d’image

sa bouche, plus d’envie

son nez sans odeur

ses oreilles sans formes

mais qu’a-t-on fait de lui

qui de ce petit corps ...

larmes, larmes, larmes

comment est-ce possible

on parle de misère humaine

ailleurs dans d’autres pays

moi je vous parle de la France...

votre pays

mais qui à ce petit corps a pu ainsi...

larmes, larmes, larmes...

qui, dites-moi : qui...
 

 

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posté le 12-12-2012 à 21:30:14

Le soleil pleure...

 Le soleil pleure...


Quand le soleil pleure et que les larmes de mon cœur n’ont plus d’odeur

Quand dehors le monde est plus fort que tout

Quand les bruits de la nuit ne résonnent plus autour de nous

Le soleil se meurt

Le bruit des vagues qui claquent sur la berge

Les mâts des bateaux dans un brouhaha de cordes enchevêtrées

Les mouettes qui perdent le sens de leur voyage

Poussées par le vent du large

Le soleil se meurt

Quand avec tes mots, je construis des voyages

Lorsque ceux-ci partent sur un radeau

Qui un jour fera naufrage

Quand le navire de croisière auquel on rêvait est parti hier

Le soleil se meurt dans les silences du vent

Dans les bruits de la nuit

Dans tes absences, dans mes non-dits

Dans nos mots qui ne seront jamais ou à jamais éparpillés au gré de nos regrets

A demain, ou à jamais

Sur le radeau de ce voyage au fil de l’eau

Sur les mots de cette page

Le soleil se meurt, toujours et encore

A jamais dans les larmes de mon cœur
 

 

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posté le 12-12-2012 à 21:28:47

au coeur des gens

 

J’aime vivre au cœur de l’habitant en période de vacances

Pas la plage, non je déteste, je vous vois déjà faisant des bonds en me lisant

Je n’ai rien contre les personnes qui profitent des vacances pour se baigner tous les jours

Se dorer la pilule au soleil etc.

Moi mon truc ce n’est pas tout à fait pareil

J’aime ressentir le cœur des gens

J’aime savoir comment ils vivent

J’aime goûter les productions

Les produits du terroir

Pas achetés dans une grande surface, mais au cœur de la ferme

Chez ce petit producteur…j’aime vivre comme eux, juste un instant…une semaine, un mois

J’aime les peindre, les écrire, j’aime sentir leur métier

Souffrir avec eux quand ils me parlent de leur vie

C’est ca….Vivre, tout simplement

C’est ma façon à moi de décompresser en vacances

De me reposer, ailleurs, autrement…

Au cœur des gens…

 

 

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posté le 12-12-2012 à 21:27:35

je suis

 

Le jour la nuit, l’ombre et la lumière
Le fauve qui poursuit sa proie, le tigre en colère
Je suis demain, après et hier
Je suis …pas un texte mais comme une prière pour qui sait lire entre les lignes
De la main qui se sauve et redemande sa liberté
De ce buvard mauve mouillé de toutes ces larmes coulées
Je ne suis plus celui que vous connaissiez…
Perdu mon identité à jamais : jamais je ne reviendrais
Je suis, la renaissance de tous ces projets laissés dans un carton
Fautes de reconnaissances à une époque vouée à l’abandon…
Je suis ce nouveau né qui pousse son premier cri
Ne me jetez pas la pierre, ne me donnez pas la fessée si j’avais eu à mourir le geste serait déjà fait
Je suis et je resterais pendant quelques années
Celui que vous auriez aimé que je sois, soyons soyez et celui que j’étais…
Je suis…redevenu moi…à vous de m’accepter

 

 

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posté le 12-12-2012 à 21:26:06

Sans âme qui vive.

Le ruisseau qui coule.
Écouter :
Écouter le monde, écouter la vie…
Cet oiseau qui passe, perdu au milieu de nulle part…
Cette feuille sur laquelle je marche,
La nature est en éveil…
Chut ! Entendez-vous dans nos campagnes,
Non ce n’est pas une marche, ni une chanson
Ça n’est pas une parodie ni une copie,
Elle s’appelle la vie simplement.
Prenez le temps de vivre, d’aimer…
Prenez le temps, enivrez vous de ces odeurs
L’herbe, les arbres le sol et tous ses trésors
Arrêtez-vous et humez…
Ne sentez vous pas ce doux parfum vous caresser le visage ?
N’entendez vous pas cette feuille qui vous dit ! Regarde-moi
Contemple moi…je vis ! Moi…
Et vous, c’est quoi votre vie ???

 
 

 

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posté le 12-12-2012 à 21:24:36

Mes mots revoltés

 

Mes mots révoltés
Armes à la main, j’en vois déjà montrer du point
Tous en rang, sauf les femmes et les enfants
Les virgules en effet restent derrière, les petits points dans les pas de leur mère
C’est la révolte des mots
Mes phrases n’ont plus de sens
La ponctuation est affolée
Certains trop pressés de s’exclamer, pourquoi cette haine…
Mais trop tard le mal est fait
Mes mots sont révoltés
Mes phrases restent en peine
Aurais-je la force d’aller jusqu’au bout
Mais déjà le souffle me manque, je dépose là une virgule, là je m’interroge
Le texte peut sembler ridicule, mais où en est le vrai sens
Je m’exclame, je porte des blâmes, je ne juge point, je suis le cortège
Déjà nombre de phrases sont formées
On se bouscule, certains dessus se font marcher
C’est ridicule, mais les virgules sont là pour ralentir leur marche
Et l’effet se fait sentir petit à petit
Stop, tout le monde s’est arrêté
Mais que ce passe t’il
Le narrateur vient de parler
Il faut mettre un point à cette mascarade….dit-il les points levés
J’en mets donc plusieurs, afin de vous permettre de respirer un peu
Ponctuation , resserre les rangs
On ouvre les guillemets afin de laisser les mots révoltés se disperser
Éparpillés ils sont, dispersés, affolés pour d’autres
Les phrases ne trouvent plus leur vrai sens
La révolte n’a pas duré mais ça prouve que la pagaille peut être
Quand les mots sont dans la rue
Quand mes mots sont révoltés et qu’ils se mettent à nu

 

 

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posté le 12-12-2012 à 21:21:35

larmes de vers

 Je convulse et je pousse
Pour extirper mes mots un à un
Former une phrase sans ratures et sans fautes…
Certains sortent bien…
D’autres un peu plus ridicules, restent là…
Bloqués devant une virgule
J’en vois un, là-bas!
Le petit malin… Caché devant un point, me roulant des yeux exclamatifs
Une question peut-être?
Un verbe narratif!
Une suggestion à faire, ou bien peut être, reprendriez vous un vers….
Je pousse hurlant jusqu’à mon dernier souffle
Ne portant attention à aucun de ces ragots…
Je termine sur un dernier soupir alignant trois petits points
Signe, qu’en fait, tout va bien…
De vrais petits soldats
Ils sont là devant moi, se rangeant pas à pas
Et moi dans tout ça!
Que me reste-il à faire?
Juste à vous relire, mes propres vers
Mine de rien…sacré travail…qu’être écrivain
 

 

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posté le 12-12-2012 à 21:19:46

A moi maître….deux mots

Ces oiseaux qui chantent

S’égosillant à tue-tête jusqu’à en perdre le nord

L’homme est-il devenu bête au point, serré de ces liens que je ne puis détacher

La vie m’enchaîne, je me déchaîne, dans un vacarme de mots dont je ne sais trouver le sens

A moi maître…de mots

Le triste sort, la porte ouverte sans un détour

Ne regardant ni la fenêtre ni à travers le trou de la serrure

Œil de Judas dit le prophète

Que celui qui n’a jamais péché me jette la première pierre

Aieeee !!!!! Quel con, j’avais dit la première !!!

Ne me regardez pas ainsi, qui êtes-vous pour juger !!!

Le premier à avoir le regard sur moi c’est celui qui vous trahit

Trahir, faillir, mourir..Rire…

Et j’en perds le nord de ce texte sans fin

Sans faim…Tiens !! C’est l’heure en effet

Je n'y comprends plus rien

Et les mots s’embrouillent

Encore politiquement correct

Je suis comme eux, en pleine magouille

Chuttt….j’ai rien dit tu entends ce que tu veux….

A moi maître…. deux mots

 

 

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posté le 25-11-2012 à 22:10:40

un dernier vers

 

Empare-toi de mes mots
Enivre-toi d’eux ou trois si tu veux
Prends un verre, puis un autre
Tiens, je m’assois avec toi
Tu vois je prends la prose
e bois à toi, à nous
À notre accord, à notre liaison Je trinque à ma fin de phrase Je laisserai juste une dernière goutte
Un peu, beaucoup, à la folie
Un peu de tout, de toi, de nous
Un goût amer, je lève mon verre
À la folie et à l’envers
De tout. De ce méli-mélo de mots…
sur nous Un vers…c’est tout

 

 

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posté le 25-11-2012 à 22:07:14

elections 2012 ,montrons leur

 

Une manifestation, une assemblée une communion!
Vois ses gens partout dans la rue, comme ils sont mignons …
Regardez les, courir tous en rang d’oignon accomplir le devoir patriotique qui en fait n’a de patriotique que le nom hypocrite d’une France qui se fout de ce qui se passe dans son âme, une France qui crève à petit feu !!! et, qui blâme-t-on, un président, qui part laissant sa place, a un autre et ainsi de suite, mais une dette ne s’efface pas, elle garde toujours sa place, quoiqu’il se passe elle restera!
Mais on parle de secte, et nous que sommes-nous donc à courir aux urnes comme des moutons de paludes, qui nous conduit vers ce gouffre que certain appel la victoire qu’il soit d’un cote ou d’un autre, ce qui prouve bien le ravin dans lequel nous sommes, puisque certains de gauche, se voient déjà vainqueurs tandis que d’autres de droite sont déjà prêt à leur arracher le cœur
Pourquoi se battre pour un résultat
Nous menons tous le même combat en fait, ce que nous voulons c’est travailler avant tout et vivre dignement, simplement alors, évitons la bataille, évitons les prises de bec et les moi je toi tu, parlons plutôt entre nous, comme une France réunie, si eux ne peuvent pas le faire montrons leur que le peuple lui est solidaire avec lui-même et part lui-même, montrons leur que sans promesse on peut avancer dans un monde de paix ,à nous de le vouloir, a nous ,gardons espoir..

 

 

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posté le 25-11-2012 à 22:02:51

ma vie, comme un livre...

 

Suis comme un livre
Comme un livre
Une page se tourne
Je vis ma vie comme un livre
Une à une jusqu’à la table des matières
Que me restera-t-il
Et hier, j’avais quoi en fait ?
Je tourne les pages de ma vie
La couverture cartonnée est déchirée
Les agrafes sont arrachées
Que me reste-t-il ?
Des mouchoirs en papier pour pleurer…
Des larmes à essuyer…
Rien de tout ca
Je ne regrette rien de ce que j’ai vécu
Je regrette simplement de ne pas avoir fait ce que j’aurais dû
Mais j’ai d’autres livres sous les yeux
D’autres pages à tourner
Avec des couvertures, elles aussi cartonnées
Je ne vie pas de souvenirs
Ils sont derrière et derrière c’est du passé
Le temps d’effacer le temps qui passe
J’écrirai une autre préface
Un livre en couleur, ensoleillé et pleis d’idée
Ca vous dirait de la partager ? Avec moi…

 

 

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posté le 25-11-2012 à 22:01:26

chut...

 pas à pas

pas un mot ni de trop ni de travers

pas les bras en l'air

pas un souffle de vent ni derrière

pas à pas

pas un mot à l'envers

chut....

souffle vole ,tombe en tourbillonnant

le soleil est au zénith

il a son plus beau sourire

mais chut...car le vent n'est pas loin

cachant une ondée de ci de là

deux ou trois petits pas

en avant et je continue ma route chut sur le chemin de mes doutes

mais qui m'écoute vraiment?
 

 

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posté le 25-11-2012 à 22:00:15

gosses de riche

 

Gosses de riche
Vous qui ne savez penser autrement que par le fric
Vous que vos parents n’ont élevés que dans la richesse
Vous qui ne connaissez même pas la valeur d’un seul sentiment
Pour vous le verbe aimer est impuissant
Vous qui n’avez jamais connu la misère
Vous pour qui l’ouvrier c’est celui qui marche plus bas que terre
Gosses de riche vous irez en enfer

Vous par qui tout arrive et tout est à refaire
Pour vous le monde tourne à l’envers
Mais savez vous que toute cette misère c’est votre pognon
Qui a pourri la terre
Je pousse un cri de colère
Parce que ma vie est devenue un enfer
Parce que sans ce putain de fric je saurais déjà quoi faire

Vous qui êtes né avec des chaussons en or à vos pieds
Savez vous ce que sont des sabots en bois
Savez-vous ce qu’est la galère à la fin des mois
Et toi, oui, me regarde pas comme ca !!!!
Je t’accuse d’avoir foutu ma vie en l’air
Je t’accuse d’avoir comme amant un cœur de pierre
Le pognon prend la place de tous sentiments
Je t’accuse de meurtre par l’argent
Je t’accuse et tu ne seras jamais condamné
Gosse de riche, je crache à tes pieds…

 

 

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posté le 25-11-2012 à 21:59:02

Toussaint

 Toussaint
Jour de fête sur un calendrier
Vous allez donc le sourire aux lèvres acheter vos chrysanthèmes
Une fois par an , histoire de bien les pleurer
Un jour pour dire à nos proches qu’ils nous manquent

L'hypocrisie est de retour
Moi ma vie s’est arrêtée le jour où j’ai perdu mon père
Et je le pleure toute l’année
Vous allez pouvoir crier autour d’un bon repas

J’ai été fleurir la tombe de un tel ou une telle
Nettoyée à fond
Javellisée
Et les pauvres fossoyeurs qui vont s’en prendre plein la tête
D’un soit disant cimetière non entretenu
Pour des gens qui ne viennent qu’une fois l’année
Toussaint, fête qui ne devrait pas exister
Doit-on se forcer à pleurer à fleurir les tombes
De ceux qu’on a aimés
Je serais eux
J’irais cracher sur vos tombes
Le visage caché de honte à votre égard
Pleurez mais pleurez donc
Moi, les miens c’est pas à la Toussaint que j’ai à les pleurer
C’est tous les jours de l’année
Que je les ai aimés
 

 

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posté le 25-11-2012 à 21:57:48

notre paradis blanc

 je ne fuis pas la vie
je ne brûle pas d'étapes
c'est elle qui me poursuit

je grimpe, une à une
les marches qui m'emmèneront au paradis

je rêve d'un paradis blanc
d'autres pensent en noir
nous n'avons pas les mêmes vêtements
la nuance fait mal aux yeux

mais y a qu'un seul dieu
c'est lui qui placera

je ne fais pas ma loi
j'avance pas à pas, dans les couloirs des non-dits
les mots non-dits sont toujours les mots qu'on ne dit pas
mais on les pense toujours
au pays des hypocrites on connaît pas l'amour
au paradis blanc on mange pas avec des gants

ce sont des paroles primaires, de circonstances
une occasion ratée pour certains, certaines de se taire
mais j'y pense...pour les exclus de la société, les sortants d'études et les dépravés, on n'a rien promis

on parle d'un avenir meilleur
leur discours on le connaît par cœur

comme si une bonne fée
d'un seul coup ,de baguette magique
avait trouvé un trésor pour remettre tout sur pied
fée Carabosse, ou Merlin l'enchanteur
chante merle moqueur
enchanté...mais t'as plus qu'à bosser
et bosser sur du papier t'as pas la sueur au front
t'envoies des francs-tireurs en première ligne
les premières têtes qui tombent t'es prêt à faire la fête

je préfère mon paradis blanc
mon paradis à moi
ici on pense à rien, tu nous as déjà tout pris
t'as rien compris
on veut pas de tes promesses
on veut manger, bosser
sourire devant nos enfants
les voir grandir, simplement

c'est notre paradis blanc à nous
tes paroles on s'en fout
ta société on n'en veut pas...
 

 

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posté le 25-11-2012 à 21:56:35

on se demande pourquoi

 

On se demande pourquoi
On se dit c’est la vie
Mais en fait, la vie, est faite de quoi, de qui
On dit ça ira mieux demain
Expression à la con qui ne fait que rallonger le chemin
Comment fait-on pour vivre ainsi
Notre temps n’est en fin de compte que tenu par des fils de phrases
Des chapelets de mots
On est là assis sur notre cul
A contempler notre vie
Et au moindre petit défaut on en appelle à autrui
On compte les mots, on stoppe sur une réflexion, un dicton
Et on avance en se moquant des qu’en dira-t-on
Vous n’avez jamais dit à une personne, allez laisse tomber ça ira mieux demain
Oui, moi aussi
Mais et si demain était la pire des journées de votre amie
Pourquoi ne culpabilisons nous pas alors
Égoïstement de rétorquer, t’inquiète ça va passer
Et si ça passe toujours pas
De dire, sans réfléchir aux conséquences que cela pourrait prendre
C’est juste un mauvais passage…
Le passage que certains en ont marre de subir et là où pour eux tout s’arrête …net plus âme qui vive sur cette planète
Et là, on n’a pas l’air con, avec nos réflexions à la gomme…
En somme, pauvres hommes que nous sommes…

 

 

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posté le 25-11-2012 à 21:55:04

Monde de basse misère

 

Monde de basse misère
Force de mots, de trop de trop peu de pas assez
Force de rester les bras croisés, n’en avez-vous pas marre
De rester à pleurer dans votre coin, de rester là sans bouger, sans rien dire
Que faut-il que je fasse, pour me faire voir
Allez-vous un jour ouvrir les yeux …faut-il que je m’efface
Ou que je vous ote de ma mémoire
Je tourne en rond cherchant des solutions
Mais peine perdue, rien n’est à faire vous seules avez votre propre raison
Je crée, j’imagine, je réalise que je suis hors ligne
J’essaie de me reconnecter à la vie
Dites-moi votre conclusion
Donnez-moi la solution, ou votre avis, ou rien…laissez-moi pourrir dans un coin
Et vous !!! Continuez à pleurer dire que le monde ne bouge pas
Mais le monde c’est vous et que faites-vous de plus que moi….
Force de mots, de faire, de défaire, d’essais de réaliser
Force de caractère
Force que je perds à force de chercher
Je n’ai plus la force, je désespère…
Je ne parle pas de misère mais de la vie au quotidien
Là ou l’homme est traité de con ou l’humain est le premier dans l’abandon des chiens
Toi oui toi
Tu me regardes car tu sais que c’est de toi que je parle, oui toi et toi aussi
Ne baissez pas la tête, l’hypocrisie dans ce monde-ci est aussi de la fête
Si elle est votre misère votre pain quotidien celui-ci n’est pas le mien
Alors quoi faire
M’en aller ou bien
Juste ….hurler mes mots …et vomir toutes mes colères
Rien………

 

 

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posté le 25-11-2012 à 21:53:52

Une minute de silence...

Certains évènements dans ce monde font que les mots ne sortiront pas pour les écrire
Je suis sans plume, je me sens vide
Une seule question en moi... pourquoi ?
Et elle restera sans réponse...
Je suis sans plume, j'ai le regard avide
Je suis sans voix je reste planté là
À regarder quoi, à chercher ce que je pourrais écrire sur ça...
Vous voyez j'écris ça... comme ci ce n'était qu'une chose un truc inexpliqué, inexplicable...
Pourquoi ?
Je reste assis à chercher mes mots qui ne viendront pas...
De la colère même pas c'est plus fort que ça
De la peine, pourquoi on ne pleure pas après !!!
Je me demande pourquoi, comment ces choses-là peuvent arriver et je ne comprends pas..
Je voudrais juste, mais c'est juste parce-que je ne sais pas... plus, je suis vide de mots
Mais alors juste, mais...
Me direz-vous ça sert à quoi....
Une minute de silence...
 
 

 

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posté le 25-11-2012 à 21:52:32

Apparence...

 

Laisse les miroirs se battre entre eux
Ton image n’est que l’apparence de tes yeux
Laisse le reflet de l’eau projeter ton image
Même si tu ne te trouves pas belle
L’apparence, quelle importance
Certains sont en costumes
Au bal masqué ils sont les invités toute l’année
Ne cherche pas à cacher ce que tu es
Ne cherche pas à masquer tes traits
La vie n'a pas d’emprise sur toi
Seul le temps joue avec toi à sa guise
Au rythme des vents violents et de tes combats
Laisse les miroirs refléter ton image
Laisse les parler ne reste pas dans le noir
Sors de ton état d’hibernation
Va dire qui tu es, va à la terre entière crier ton nom...

 

 

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