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Il prend le temps qui passe |
Pour ma dernière toile
Je ne fais que dessiner ton visage
De tes yeux j’en fais le tour
Contournant et détournant sans cesse ton regard
De tes joues ,
que je connais par cœur
je sais comment en changer les couleurs
De tes cheveux, j’en connais chaque mèches
Je ne fais que dessiner ton visage
Trait pour trait
Je dessine tes expressions
Je ressens tes émotions
Je ne fais que dessiner ton visage
Je sors tous mes crayons
Toutes les couleurs te vont
Un jour je dessinerais ton corps
Je dirais à ma main d’être douce
Qu’elle ne s’affole surtout pas en dessinant
Tes courbes, tes hanches, tes seins
Un jour oui
Un jour ,je ferais ce dessin
Comme l’artiste qui fait
Sa dernière toile
le clown qui salut la foule
pour sa dernière représentation
de mon corps
le monde s'en fout
hurle autour de lui
mais continue sa petite vie
manifestation menée de main de maître
par la direction de notre univers
de nous...nous ne sommes même plus propriétaires
de cette enveloppe charnelle qui enrichit la haute sphère....
celle-ci nous conduit d'une poigne de fer...
tu aimes ce que tu vis...es-tu vraiment vivant maintenant
tes sentiments tu emprisonnes
pour personne tu n'es drôle, au pire tu joue un rôle
je te regarde au bout de cette impasse
mais déjà je m'approche et t'es plus là....qu'as-tu fait de moi...
Je prends possession de ce corps meurtri
Depuis tant d’années
Combien de mots, de cris n’ai-je pas pu hurler
Une renaissance sans douleur… après des années
J’ai pris conscience de ce moi enfermé
Pourquoi ne pas crier la vérité
La jeter simplement à la gueule du monde entier
Puisqu’ils restent les yeux fermés
Une ouverture, une lueur
Un simple trou à travers une serrure, une porte mal fermée
Une césarienne… la délivrance
Pour qu'ils puissent… me regarder
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je pars, puisque tu me l'as demandé
ne rien dire ,ne rien faire
bruire à peine, à peine chuchoter
je pars sans faire de mal à personne
je pars sans que mon nom ne résonne
je me retire sans tambours sans trompettes
avant que n'éclate ma tête
je pars car le mal fait ou le mal perçu par les autres
n'est pas ou n'existe pas
il faut parfois prendre du recul dans les gestes de la vie
la vie , qu'est-elle ?
tu imagines, tu te fais tout un film d'un rien dans ta tête
ou d'un rien qui pour toi est trop
alors trop de rien ,ou trop de tout...
la vie n'est pas tous les jours fête
alors je pars sans un adieu
car partir n'est pas un aveu mais juste un signe
que tout va aller mieux puisque je pars
je sais que je suis la cause de tout, j'assume et je m'en fous
il faut toujours un coupable dans la vie
alors l'homme étant faible
je m'accuse de tout
je m'accuse de te pourrir l'existence
je m'accuse de mon impuissance
mais je ne suis qu'un homme alors je suis lâche de mes actes
et je fuis la vie
mais la vie qu'est-elle
un grand cirque où les rôles changent sans cesse
j'arrête mes bassesses, elles ne sont que lâcheté
pauvre homme que je suis
je pars puisque je nuis à ta vie
mais sais-tu ce que ma vie était vraiment...
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Une bâtisse en pierre,recouverte de lierre
demain hier,avant qui sait...
j’entends les cris de ces enfants
j’entends les coups
j’entends courir
presque mourir...
une bâtisse en pierre
les murs en cachent les secrets
une vie inversée
une enfance perdue à jamais
cet enfant refermé sur lui même
il ne dit rien, mais qui le laisserait s’exprimer
dans cet another world*
*Autre monde
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J’aime vivre au cœur de l’habitant en période de vacances
Pas la plage, non je déteste, je vous vois déjà faisant des bonds en me lisant
Je n’ai rien contre les personnes qui profitent des vacances pour se baigner tous les jours
Se dorer la pilule au soleil etc.
Moi mon truc ce n’est pas tout à fait pareil
J’aime ressentir le cœur des gens
J’aime savoir comment ils vivent
J’aime goûter les productions
Les produits du terroir
Pas achetés dans une grande surface, mais au cœur de la ferme
Chez ce petit producteur…j’aime vivre comme eux, juste un instant…une semaine, un mois
J’aime les peindre, les écrire, j’aime sentir leur métier
Souffrir avec eux quand ils me parlent de leur vie
C’est ca….Vivre, tout simplement
C’est ma façon à moi de décompresser en vacances
De me reposer, ailleurs, autrement…
Au cœur des gens…
Le jour la nuit, l’ombre et la lumière
Le fauve qui poursuit sa proie, le tigre en colère
Je suis demain, après et hier
Je suis …pas un texte mais comme une prière pour qui sait lire entre les lignes
De la main qui se sauve et redemande sa liberté
De ce buvard mauve mouillé de toutes ces larmes coulées
Je ne suis plus celui que vous connaissiez…
Perdu mon identité à jamais : jamais je ne reviendrais
Je suis, la renaissance de tous ces projets laissés dans un carton
Fautes de reconnaissances à une époque vouée à l’abandon…
Je suis ce nouveau né qui pousse son premier cri
Ne me jetez pas la pierre, ne me donnez pas la fessée si j’avais eu à mourir le geste serait déjà fait
Je suis et je resterais pendant quelques années
Celui que vous auriez aimé que je sois, soyons soyez et celui que j’étais…
Je suis…redevenu moi…à vous de m’accepter
Le ruisseau qui coule.
Écouter :
Écouter le monde, écouter la vie…
Cet oiseau qui passe, perdu au milieu de nulle part…
Cette feuille sur laquelle je marche,
La nature est en éveil…
Chut ! Entendez-vous dans nos campagnes,
Non ce n’est pas une marche, ni une chanson
Ça n’est pas une parodie ni une copie,
Elle s’appelle la vie simplement.
Prenez le temps de vivre, d’aimer…
Prenez le temps, enivrez vous de ces odeurs
L’herbe, les arbres le sol et tous ses trésors
Arrêtez-vous et humez…
Ne sentez vous pas ce doux parfum vous caresser le visage ?
N’entendez vous pas cette feuille qui vous dit ! Regarde-moi
Contemple moi…je vis ! Moi…
Et vous, c’est quoi votre vie ???
Mes mots révoltés
Armes à la main, j’en vois déjà montrer du point
Tous
en rang, sauf les femmes et les enfants
Les virgules en effet restent
derrière, les petits points dans les pas de leur mère
C’est la révolte des
mots
Mes phrases n’ont plus de sens
La ponctuation est affolée
Certains
trop pressés de s’exclamer, pourquoi cette haine…
Mais trop tard le mal est
fait
Mes mots sont révoltés
Mes phrases restent en peine
Aurais-je la
force d’aller jusqu’au bout
Mais déjà le souffle me manque, je dépose là une
virgule, là je m’interroge
Le texte peut sembler ridicule, mais où en est le
vrai sens
Je m’exclame, je porte des blâmes, je ne juge point, je suis le
cortège
Déjà nombre de phrases sont formées
On se bouscule, certains
dessus se font marcher
C’est ridicule, mais les virgules sont là pour
ralentir leur marche
Et l’effet se fait sentir petit à petit
Stop, tout le
monde s’est arrêté
Mais que ce passe t’il
Le narrateur vient de
parler
Il faut mettre un point à cette mascarade….dit-il les points
levés
J’en mets donc plusieurs, afin de vous permettre de respirer un
peu
Ponctuation , resserre les rangs
On ouvre les guillemets afin de
laisser les mots révoltés se disperser
Éparpillés ils sont, dispersés,
affolés pour d’autres
Les phrases ne trouvent plus leur vrai sens
La
révolte n’a pas duré mais ça prouve que la pagaille peut être
Quand les mots
sont dans la rue
Quand mes mots sont révoltés et qu’ils se mettent à nu
Ces oiseaux qui chantent
S’égosillant à tue-tête jusqu’à en perdre le
nord
L’homme est-il devenu bête au point, serré de ces liens que je ne
puis détacher
La vie m’enchaîne, je me déchaîne, dans un vacarme de mots
dont je ne sais trouver le sens
A moi maître…de mots
Le triste
sort, la porte ouverte sans un détour
Ne regardant ni la fenêtre ni à
travers le trou de la serrure
Œil de Judas dit le prophète
Que
celui qui n’a jamais péché me jette la première pierre
Aieeee !!!!! Quel
con, j’avais dit la première !!!
Ne me regardez pas ainsi, qui êtes-vous
pour juger !!!
Le premier à avoir le regard sur moi c’est celui qui vous
trahit
Trahir, faillir, mourir..Rire…
Et j’en perds le nord de ce
texte sans fin
Sans faim…Tiens !! C’est l’heure en effet
Je n'y
comprends plus rien
Et les mots s’embrouillent
Encore
politiquement correct
Je suis comme eux, en pleine
magouille
Chuttt….j’ai rien dit tu entends ce que tu veux….
A moi
maître…. deux mots
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Empare-toi de mes mots
Enivre-toi d’eux ou trois si tu veux
Prends un
verre, puis un autre
Tiens, je m’assois avec toi
Tu vois je prends la
prose
e bois à toi, à nous
À notre accord, à notre liaison Je trinque à ma
fin de phrase Je laisserai juste une dernière goutte
Un peu, beaucoup, à la
folie
Un peu de tout, de toi, de nous
Un goût amer, je lève mon verre
À la folie et à l’envers
De tout. De ce méli-mélo de mots…
sur nous
Un vers…c’est tout
Une manifestation, une assemblée une communion!
Vois ses gens partout dans
la rue, comme ils sont mignons …
Regardez les, courir tous en rang d’oignon
accomplir le devoir patriotique qui en fait n’a de patriotique que le nom
hypocrite d’une France qui se fout de ce qui se passe dans son âme, une France
qui crève à petit feu !!! et, qui blâme-t-on, un président, qui part laissant sa
place, a un autre et ainsi de suite, mais une dette ne s’efface pas, elle garde
toujours sa place, quoiqu’il se passe elle restera!
Mais on parle de secte,
et nous que sommes-nous donc à courir aux urnes comme des moutons de paludes,
qui nous conduit vers ce gouffre que certain appel la victoire qu’il soit d’un
cote ou d’un autre, ce qui prouve bien le ravin dans lequel nous sommes, puisque
certains de gauche, se voient déjà vainqueurs tandis que d’autres de droite sont
déjà prêt à leur arracher le cœur
Pourquoi se battre pour un résultat
Nous
menons tous le même combat en fait, ce que nous voulons c’est travailler avant
tout et vivre dignement, simplement alors, évitons la bataille, évitons les
prises de bec et les moi je toi tu, parlons plutôt entre nous, comme une France
réunie, si eux ne peuvent pas le faire montrons leur que le peuple lui est
solidaire avec lui-même et part lui-même, montrons leur que sans promesse on
peut avancer dans un monde de paix ,à nous de le vouloir, a nous ,gardons
espoir..
Suis comme un livre
Comme un livre
Une page se tourne
Je vis ma vie
comme un livre
Une à une jusqu’à la table des matières
Que me
restera-t-il
Et hier, j’avais quoi en fait ?
Je tourne les pages de ma
vie
La couverture cartonnée est déchirée
Les agrafes sont arrachées
Que
me reste-t-il ?
Des mouchoirs en papier pour pleurer…
Des larmes à
essuyer…
Rien de tout ca
Je ne regrette rien de ce que j’ai vécu
Je
regrette simplement de ne pas avoir fait ce que j’aurais dû
Mais j’ai
d’autres livres sous les yeux
D’autres pages à tourner
Avec des
couvertures, elles aussi cartonnées
Je ne vie pas de souvenirs
Ils sont
derrière et derrière c’est du passé
Le temps d’effacer le temps qui passe
J’écrirai une autre préface
Un livre en couleur, ensoleillé et pleis
d’idée
Ca vous dirait de la partager ? Avec moi…
Gosses de riche
Vous qui ne savez penser autrement que par le fric
Vous
que vos parents n’ont élevés que dans la richesse
Vous qui ne connaissez même
pas la valeur d’un seul sentiment
Pour vous le verbe aimer est
impuissant
Vous qui n’avez jamais connu la misère
Vous pour qui l’ouvrier
c’est celui qui marche plus bas que terre
Gosses de riche vous irez en
enfer
Vous par qui tout arrive et tout est à refaire
Pour vous le
monde tourne à l’envers
Mais savez vous que toute cette misère c’est votre
pognon
Qui a pourri la terre
Je pousse un cri de colère
Parce que ma
vie est devenue un enfer
Parce que sans ce putain de fric je saurais déjà
quoi faire
Vous qui êtes né avec des chaussons en or à vos pieds
Savez
vous ce que sont des sabots en bois
Savez-vous ce qu’est la galère à la fin
des mois
Et toi, oui, me regarde pas comme ca !!!!
Je t’accuse d’avoir
foutu ma vie en l’air
Je t’accuse d’avoir comme amant un cœur de pierre
Le
pognon prend la place de tous sentiments
Je t’accuse de meurtre par
l’argent
Je t’accuse et tu ne seras jamais condamné
Gosse de riche, je
crache à tes pieds…
On se demande pourquoi
On se dit c’est la vie
Mais en fait, la vie,
est faite de quoi, de qui
On dit ça ira mieux demain
Expression à la con
qui ne fait que rallonger le chemin
Comment fait-on pour vivre ainsi
Notre
temps n’est en fin de compte que tenu par des fils de phrases
Des chapelets
de mots
On est là assis sur notre cul
A contempler notre vie
Et au
moindre petit défaut on en appelle à autrui
On compte les mots, on stoppe sur
une réflexion, un dicton
Et on avance en se moquant des qu’en
dira-t-on
Vous n’avez jamais dit à une personne, allez laisse tomber ça ira
mieux demain
Oui, moi aussi
Mais et si demain était la pire des journées
de votre amie
Pourquoi ne culpabilisons nous pas alors
Égoïstement de
rétorquer, t’inquiète ça va passer
Et si ça passe toujours pas
De dire,
sans réfléchir aux conséquences que cela pourrait prendre
C’est juste un
mauvais passage…
Le passage que certains en ont marre de subir et là où pour
eux tout s’arrête …net plus âme qui vive sur cette planète
Et là, on n’a pas
l’air con, avec nos réflexions à la gomme…
En somme, pauvres hommes que nous
sommes…
Monde de basse misère
Force de mots, de trop de trop peu de pas
assez
Force de rester les bras croisés, n’en avez-vous pas marre
De rester
à pleurer dans votre coin, de rester là sans bouger, sans rien dire
Que
faut-il que je fasse, pour me faire voir
Allez-vous un jour ouvrir les yeux
…faut-il que je m’efface
Ou que je vous ote de ma mémoire
Je tourne en
rond cherchant des solutions
Mais peine perdue, rien n’est à faire vous
seules avez votre propre raison
Je crée, j’imagine, je réalise que je suis
hors ligne
J’essaie de me reconnecter à la vie
Dites-moi votre
conclusion
Donnez-moi la solution, ou votre avis, ou rien…laissez-moi pourrir
dans un coin
Et vous !!! Continuez à pleurer dire que le monde ne bouge
pas
Mais le monde c’est vous et que faites-vous de plus que moi….
Force de
mots, de faire, de défaire, d’essais de réaliser
Force de caractère
Force
que je perds à force de chercher
Je n’ai plus la force, je désespère…
Je
ne parle pas de misère mais de la vie au quotidien
Là ou l’homme est traité
de con ou l’humain est le premier dans l’abandon des chiens
Toi oui toi
Tu
me regardes car tu sais que c’est de toi que je parle, oui toi et toi
aussi
Ne baissez pas la tête, l’hypocrisie dans ce monde-ci est aussi de la
fête
Si elle est votre misère votre pain quotidien celui-ci n’est pas le
mien
Alors quoi faire
M’en aller ou bien
Juste ….hurler mes mots …et
vomir toutes mes colères
Rien………
Laisse les miroirs se battre entre eux
Ton image n’est que l’apparence de
tes yeux
Laisse le reflet de l’eau projeter ton image
Même si tu ne te
trouves pas belle
L’apparence, quelle importance
Certains sont en
costumes
Au bal masqué ils sont les invités toute l’année
Ne cherche pas
à cacher ce que tu es
Ne cherche pas à masquer tes traits
La vie n'a pas
d’emprise sur toi
Seul le temps joue avec toi à sa guise
Au rythme des
vents violents et de tes combats
Laisse les miroirs refléter ton image
Laisse les parler ne reste pas dans le noir
Sors de ton état
d’hibernation
Va dire qui tu es, va à la terre entière crier ton
nom...
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