Titre du blog :
artiste photographe et poete...ERIC VILLEY
Auteur: les-poemes-d-ERIC-VILLEY
Description:
ma vie c'est mes photos et mes mots
Créé le: 07-07-2012
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Corail inter cités ,un vendredi 12 juillet 2013 Brétigny-sur-Orge
on ne peut qu'avoir une pensée émue
pour ces personnes décédées, ces personnes blessées
dans ce train ce jour de 12 juillet qui a déraillé
Brétigny-sur-Orge, la cicatrice est profonde...
que vous dire
ils étaient environ 380 voyageurs
n'avaient rien demandé
venaient d'ici ,ou d'ailleurs
partaient, vers une autre destination ,connue ou inconnue
pour certains ils ne seront jamais arrivés
pour les autres, cette destination les aura marquée à vie
alors que penser
rien...
faire silence
ne pas accuser, ne pas chercher, ne pas, ne guère ,ne plus
chut, ne jamais...c'est trop tard c'est encore arrivé
au dernier
on avait dit on ferra tout ,ne plus que cela arrive
c'est arrivé encore une fois
et ca arrivera encore
Brétigny-sur-Orge -Orge
comment penser tes plaies
la ville entière pleure sous les débris
les morceaux de carcasses éparpillés
morceaux de wagons parties en fumée..
c'est con la vie !!!
Brétigny-sur-Orge
une pensée silencieuse
une pensée émue
à tous ces voyageurs qui partaient pour une destination
qu'il ne reverront plus
à tous ces voyageurs qui rentraient chez eux
à tous ces voyageurs qui partaient en vacances
à tous ces gens ,toutes ces familles, marquées à vie
BRETIGNY-SUR-ORGE,UN DOUZE JUILLET 2013...
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........UN REVE ETRANGE.......
Je dormais
puis réveillé en sursaut
...
celui ou l'on voit les anges
avant même de les toucher
je dormais
le sommeil léger
je les entendais danser autour de moi
ils étaient vêtus de blanc
de long cheveux blond
de grands bras, qui m'attiraient vers eux
dans leur dos
deux superbes ailes,blanches
j'ai fait ce rêve étrange
celui on l'on voit des anges
avant même de les toucher
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ferme la porte
Et quand tu pars, que j’entends tes pas dans le couloir
La porte se referme, et clap de fin… plus d’histoire
Et quand l’amour se meurt et que les larmes échouées sur les trottoirs
... Et triste et se meurt le temps passé et des années entières au cimetière
Je tourne le dos à cet enfer, ce boulet traîné à mes pieds depuis trop d’années
Je referme à mon tour cette porte à clé
Mon cœur s’est verrouillé à tout jamais
J’espère que tu ne reviendras plus, j’ai peur la nuit
Peur d’entendre tes pas dans ce grand couloir
Peur de cette ombre qui me suit dans le noir
Peur que je te fuis pour rien, rien vraiment rien
Trop tard, il est vraiment trop tard…
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Renaissance
Je prends possession de ce corps meurtri
Depuis tant
d’années
Combien de mots, de cris n’ai-je pas pu hurler
Une
renaissance sans douleur… après des années
J’ai pris conscience de ce
moi enfermé
Pourquoi ne pas crier la vérité
La jeter simplement
à la gueule du monde entier
Puisqu’ils restent les yeux fermés
Une ouverture, une lueur
Un simple trou à travers une serrure,
une porte mal fermée
Une césarienne… la délivrance
Pour qu'ils
puissent… me regarder
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.....L'info est Lourdes ! et les autres????.....
Les infos sont Lourdes
pendant qu'on nous inonde
sous des infos
...
que la grotte de lourdes est sous les eaux
qu'il faudra beaucoup d'argent pour reconstruire
mais ,en fait, lourdes bien sur, je suis d'accord
mais vous savez quoi, je m'en fou
moi je pense en particulier à tous ces villages
ces villes Saint-Béat, Cauterets ,Saint-Lary
Blagnac,Luchon et j'en passe beaucoup d'ailleurs
je pense à tous ces gens
qui eux ont tout perdues
et qui eux ne se reconstruiront pas
parce qu'une vie détruite et une vie finie
parce que les souvenirs ne se remplacent pas
parce qu'une photo de famille c'est un morceau de soit
une lettre, un vieux meuble
un bout de mur ou un toit
parce qu'un champ complet de blé sous les eaux
c'est une vie qui s'en vat
alors grotte de lourdes ,UN MIRACLE ET L'ARGENT DES TOURISTES RECONSTRUIRA TOUT CA...
MAIS EUX, QUI LES AIDERA ?
Moralement et physiquement
et tous ces souvenirs qui les remplacera...
Alors de grâce, ne me parlez pas de lourdes
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Le soleil pleure...
Quand le soleil pleure et que les larmes de mon cœur n’ont plus d’odeur
Quand dehors le monde est plus fort que tout
Quand les bruits de la nuit ne résonnent plus autour de nous
Le soleil se meurt
...
Le bruit des vagues qui claquent sur la berge
Les mâts des bateaux dans un brouhaha de cordes enchevêtrées
Les mouettes qui perdent le sens de leur voyage
Poussées par le vent du large
Le soleil se meurt
Quand avec tes mots, je construis des voyages
quand il manque toi, dans ce paysage
Lorsque ceux-ci partent sur un radeau
Qui un jour fera naufrage
Quand le navire de croisière auquel on rêvait est parti hier
Le soleil se meurt dans les silences du vent
Dans les bruits de la nuit
Dans tes absences, dans mes non dit
Dans nos mots qui ne seront jamais ou à jamais éparpillés au gré de nos regrets
A demain, ou à jamais
tu es parti
Sur le radeau de ce voyage au fil de l’eau
Sur les mots de cette page
Le soleil se meurt, toujours et encore
A jamais dans les larmes de mon cœur
car je sais que tu ne reviendras jamais
à toi papa....bon anniversaire la ou tu es, je t'aime.....
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...........contretemps ..............
Le temps est incertain
entre l'ombre et la lumière, le temps change
tantôt clair tantôt pluvieux
et le temps passe inlassablement
laissant derrière lui selon les jours
des sourires radieux ou des pleures
des rires ou des larmes
des gerbes de fleurs, jetées sur un terrain brut
ou sur des terrains boueux
emportant aussi nos doutes
sur ce qui étaient nos jours heureux, d'un temps passé
laissant entrevoir une larme à nos yeux
qui elle n'aura pas le temps de couler
car à quoi bon pleurer elle sera ci tôt effacer de notre visage
laissant de nouveau apparaître un autre sourire
rayonnant d'un soleil nouveau ,d'un autre temps...
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un morceau de mer
depuis que tu est partie
il manque un bout de moi
un morceau de mon cœur
il manque un bout d'océan
un morceau de mer
de cris de mouettes ou de merles moqueur
il manque ta grande gueule
et tes colères parfois
il manque ton bouc et ta pipe dans la bouche
... tes chants de marins et nos sorties du matin
nos virées en mer
nos marées du dimanche ou je parlé à mon père
tu me manque papa
et pas seulement aujourd'hui
tu manque à ma vie
de plus en plus de jour en jour
depuis que tu es partie
mais je sais que tu es bercé par les vagues
je sais que tu es dans ton élément
et que la bas tu y es bien
je me balade de temps en temps
sur la jetée d'Honfleur
regardant lz mer
et t'imaginant sortant du port
mais tu n'est pas la
et tu manque à ma vie
...à toi papa...je t'aime
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quand, ou
Mes mots se meurt dans les couloirs de la mort je n'ai plus le chemin ,j'ai perdue la main une fausse note arrêtée sur un point un presque rien qui termine cette phrase moi qui suis avare de ponctuation j'attendrais qu'il s’écrase mes mots se sont égarés esseulés, étouffes pour on ne sais combien d'heures j’attends ,j’attends mais combien de temps encore ils sont menottés comme de vulgaires voleurs les mots aujourd'hui se meurt dans les couloirs de ma vie ou est la lumière que je trouve une sortie
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elle fuit... la vie
non vous n'entendez rien en fait
c'est un cri intérieur
un cri qui vient du corps
c'est une souffrance qui fait peur
...
Why ???but why???
Tendez l'oreille ne serais ce qu'un instant
même une fraction de seconde
c'est juste le temps
que vous essaierez de comprendre
pourquoi ?mais pourquoi?
dites moi pourquoi mon cœur a froid
dites moi pourquoi mon regard se glace
pourquoi mon visage se voile
pourquoi je devient de marbre
n'entendez vous pas ces cris
ne ressentez vous rien
ca me déchire,
et on entend rien
dite moi pourquoi j'ai si mal
dites moi combien de temps encore
je sent cette petite mort qui s'approche
réclamant déjà mon corps
je suis en corps à corps avec la vie
cette putain de vie qui me fuit
qui me fuit !!!
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.........ON SE LEVE............
Je me lève et je suis vide
vide de sens vide de mots
vide d'idée, pas de défauts
je me lève et je me dit que j'aurais dut partir plus tôt
ne pas laisser s'envenimer les choses
mais partir ,tout abandonner, c'est trop,,,,
je me lève bien trop tôt
la tête pleine de pensées
je me dit que j'aurais peut être alors dut continuer à dormir
peut être aussi ne pas m réveiller
dormir d'un sommeil profond ,lourd et gelé à la foie
je me lève et je ne sais pas pourquoi
peut être qu'en fait je vais rester la
la tète entre les bras à penser
je ne sais qui ,ne sais quoi
on se demande même parfois pourquoi on se lève tous et toutes
pour aller bosser, gagner sa croûte
manger, repartir, rentrer ,manger ,dormir
qu'est notre vie ,en fait...
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.........A ELLE.....A TOI......
je cherche un soleil, au milieu de nulle part
et nulle part ça parait si loin,
je cherche un soleil,
une fleur, un astre
... qui voudrait partager mon art et m'emporter, loin, très loin, ailleurs,
dans d'autres contrées,
autre part,
mais l'ais je déjà rencontré,
se cache t'elle derrière une lumière brillante,
une étoile filante,
je cherche sans savoir,
et si c'était elle, qui m'aimait en secret,
chut, laissons la s'approcher,
je sentirais bien sa main sur la mienne,
à l'instant voulu....ailleurs ,autre par
pour un autre départ
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La lettre
écrire une lettre
comme si c’était la dernière
la commencer par : maman ou:à toi, peut être
commencer par avouer ses sentiments
être émouvant de temps en temps
raconter un événement marquant
ou un moment passé
...
se raconter que l'on c'est aimé
souvent...
que l'on oubliera jamais
mais que la vie est ainsi et qu'à présent
il faut, fermer les volets
avouer l'aimer une dernière fois
laisser la feuille sur la table ou sur l'oreiller
ouvrir la porte sans se retourner
sécher ses larmes
et partir...
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..........la complainte du violon .............
Écoute ce violon qui pleure dans la nuit
le son, n'est pas un son, pas un bruit juste
...
une douce mélodie
le violon pleure de tout son cœur de toute son âme
l'heure n'est plus à la sonate
le concerto en fa mineur et fini
il fait son dernier solo
écoute mon ami ...
écoute les cordes qui grincent
voit les larmes qui ruissellent sous son archet
ce soir le violon pleure de tout son corps
j'entends dans la nuit, le sanglot des notes qui glissent
sous les doigts du violoniste
au long sanglot du violon qui pleure
dans la nuit
cette jeune fille qui écoute cette mélodie
sans savoir
que c'était pour elle que cette nuit là, était si triste...
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chut....
Parce que tu crois que je fermerais ma gueule
Dans ce monde ,ou tout autour de moi dégringole
Je croyais avoir bâti une muraille
Il ne reste autour de moi qu’ un tas de ferrailles ,et je doit ramasser les morceaux
...
Et tu voudrais me faire taire
Alors que ma vie est devenue un enfer
Que le temps gronde
Que le pays s’inonde
Que je meurt si je ment
Ou qu’on m’emporte en enfer maintenant
Il est trop tard pour me taire
Au risque de déplaire
Il est trop loin l’enfer ne pourras me rattraper
Tu ramperas à mes pieds
Ou je t’écraserais
Mais jamais au non jamais
Je ne la fermerais désormais
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.....RIEN.....
S'il ne restait rien par un beau matin
Pour habiller ce jour cristallin que sera demain
S'il ne restait rien qu'une page blanche
Dans un livre qu'on ne pourrais pas lire.......
Que les larmes du vent s'opposent à mes dires
Que le souffle du temps use tous mes rires
Que dans l'usure du temps mes mots se taisent
... L'étau de la douleur écraserait mon cœur mortifié
Peut être alors.....
Qu'une autre saison prendrait naissance
et ferrait renaître de ces cendres mortes
d'autres mots sur un autre cahier de brouillon...
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........la ou la vie....
a fenêtre à peine ouverte
je sent déjà le soleil du matin qui chauffe mes mains
toujours pas un bruit
toujours pas un son ,pas un mot
je suis seul chez moi
seul ,non
c'est une grande maison habitée de personnes
... qui vivent chacune de leur coté
alors oui, je suis seul chez moi
pas que je m'ennuie
mais je préférerais être seul chez moi
et arriver à vivre ma vie
la fenêtre à peine ouverte
ma tête entre mes mains
et je me demande quand, quand s’arrêtera tout ça
c'est un homme seul qui ce jour la
a perdue sa vie
elle c'est envolée et tout ses rêves aussi
un peu comme ce texte
comme tous mes textes d'ailleurs sans ponctuation
il espère, il attend de pouvoir recommencer
que les barrières une à une puissent se pousser
la fenêtre est refermée
sur le mur d'en face
les pierres ont enterrées toutes ses idées
c'est un homme seul qui n'a que des murs autour de lui
fenêtre ouverte sur, une vie ensevelie
en attendant qu'un jour se lève une éclaircie
il est dans sa tête partie
dans une campagne lointaine ,hors de tous ces soucis
loin ,très loin, la ou la vie n'est plus un cri...
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monde de la nuit
Que la nuit, délicatement, vient frôler son corps
Quand les deux amants s’entrelacent et que leur corps à corps ne fait plus qu’un
J’aime me retrouver à demain…
Les derniers bruits, écoutez…
...
Les derniers cris, les pas qui fuient dans la nuit
Tableau…
J' erre de ça, de là, de bar en bar
De pire en pire
Cherchant je ne sais quoi , je n’ose le dire
Regardant ces amants à l’intérieur de leur voiture, jetant un œil d’un air voyeur
Monde de la nuit
Comme tu as les yeux qui pétillent
Monde de la nuit, amoureux…
Couleurs…
Le bleu se mêle au noir
Les nuages se çachent, le soleil s’amuse avec, on dirait deux gamins
Cette femme qui court, ou va-t- elle ?
Sac à main serré contre elle, noir de chez Ribambelle
Un parfum de chez Chanel
Un je ne sais quoi , je ne sais rien d’elle
Juste un vol d’hirondelles et puis plus rien
J’aime ce calme, j’aime cette absence de rien , j’aime ce manque…
même s’il ne manque rien ...que de le vivre , enfin
J’aime ce tout…
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Qui a dit me connaître ?
Me connaître c'est avoir passé des jours avec moi
c'est m'avoir vu pleurer
et m'avoir permis de sécher vos larmes
c'est avoir touché mon cœur
comme on touche les pétales d'une fleur
je ne doit rien sentir et en même temps
... frissonner de chaleur de ce vous qui m'effleure
me connaître c'est savoir qui je suis
ce n'est pas ,avoir eu connaissance de moi
ni m'avoir fréquenté une foie
me connaître c'est beaucoup plus profond que ça
c'est toucher mes mots, ma sensibilité
c'est mes nerfs à fleur de peau
c'est écouter mes larmes chanter
me connaître ,mais me connaître vraiment
c'est avoir vécu la mort prés de moi, soit avant soit après
celui, celle qui a connu ça de moi
me connais alors vraiment
sinon ,je vous invite
découvrez moi...
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mal à la vie
On a parfois dans la vie
l'impression de ne servir à rien
ne rien dire, ne rien faire
... tout taire, obéir,,,
laisse au moins parler mon cœur !
à se mettre des interdits partout on se tue la vie
n'a t’on plus le droit au bonheur ?
on se fabrique des fossés
des chut ,tais toi,,,à t'en donner la nausée
et l'amour dans tout ça !
on a parfois aujourd'hui
une vie remplie de non dit
de ne pas, de ne guerre...
alors ,on ne jamais ..on ne plus, ne pas ne rien
de peur que,,,
ne pas déplaire
et mon cœur dans tout ca !
n'a t'il plus le bas de battre, ?
suis je punis à vie ?
entend tu ses battements ?
entend comme je respire mal ?
la vie, elle commence quand ,vraiment ?
je respire quand ?
qui me l'interdit ?
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solitude mon amour
…..solitude mon amour.....
la maison est vide
entre ces allés retours
ces portes qui claquent
le matin au petit jour
et le soir dés son retour
la maison est vide
entourée de moi ,entourée d'un nous sans amour
des murs qui se meurent
solitude mon amour
tu prend mon cœur petit à petit
chut, ne pas fléchir...ne pas penser
sourire à la vie
la maison reste vide
habitée de moi et de mes mots
pourquoi, ce silence...
j'aimerais sortir de ce néant
voir le soleil
creuser dans ces murs
un trou béant
enfin en voir la sortie
et ne plus l'entendre elle...
mais la maison restera vide
aussi longtemps que sans nouvelles
je regarde par la fenêtre
je n'ai que des murs en face de moi
et ces amoureux
cachés dans leur appartement
et ces gens qui s'aiment sûrement
la maison ,et mon cœur
sont un trou d'incertitude
verrais-je le soleil
un jour...
solitude mon amour...
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destination zéro
Il y a eu l'espoir
il a attendu et désespoir
comme quoi, il ne faut encore rien espérer
on ose encore y croire, on garde l'idée que...
mais c'est peine perdue
rien n'avance, rien ne change
stagnation...
on peut rêver,imaginer
faire des projets
à quoi bon...
on essaie d'avancer les points fermer
serrer les dents
mais en nous même
la route reste la même
pas un virage, pas un rond point
tu part de rien, t'arrive nul part
illusion perdue, d'un point neutre
à un point noir
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.........L'ANGE BLANC.............
Si demain l'amour te donne des elles
jeune demoiselle, saura tu rester fidèle
sauras tu retenir cet ange
qui aura répondu à ton appel
... et sinon, que serait l'amour sans ailes
l’archange solitaire continuera son chemin
semant de temps en temps des baisers à la main
si demain l'amour s'envole
comment alors tenir dans le temps
ne dit on pas que l'amour est parfois frivole
alors, jeune demoiselle
sera tu la pour l'accueillir
lui ouvrira tu les bras
il t'attend depuis si longtemps
l'ange blanc,,,
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,,,,,,,,,,,,Si tu me demande pourquoi,,,,,,,
tous mes mots, tous mes SOS
toutes mes larmes me ramènent vers toi,
ton sourire, ton visage, le son de ta voix,
le paysage qui m'entoure
parfois me conduit vers toi,
je n'ai que des chuchotements,
je n'ai que des moments de toi
et pourtant, je marche du même pas,
... le chant des oiseaux
est pour moi comme la respiration de ton cœur,
tu sais je la connais par cœur,
le bleu du ciel est le reflet de tes yeux,
je sais tu me répondras qu'ils ne sont pas bleus
, mais peu importe la couleur,
elle met des nuances dans mon poème;
et elle dépose de la couleur dans nos cœurs,
j'ai le mal de toi, j'ai le mal de vivre,
le mal de la bas...là où je voudrais être,
je suis comme ce bateau ivre,
sans repères, complètement à la dérive,
et seul le son de ta voix me ramène à bon port,
j'ai le mal de toi, car tu n'es pas là,
j'ai le mal de vivre, et tu sais pourquoi...
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viens à moi
Pose ta bouche sur mes lèvres
Que je dessine sa forme avec ma langue
Approche ton corps
Jouons comme deux élèves
À peine touchée, juste effleurée
Du bout des doigts
Frôlée…
Qu’ils se dressent de frissons
... Pointe d’un sein que je devine
Devrais je perdre la raison
Ou faut-il que je te dessine
Cache ce sein, que je calme mes ardeurs
Que je te songe, que je t’imagine…
Comme une envie, un coup de folie
À perdre la tête
Nos corps enlacés
Tes lèvres me sont offertes
Offrande sublime
Ne laissons rien passer
Viens à moi…
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......l'un de l'autre......
Si tu étais mon reflet
que verrais-je dedans?
Satan, Lucifer ou Ève
... en tenue d’Adam
Je voudrais voir tes yeux
par un simple regard intense
et les traverser comme on traverse l’océan...
j'aimerais deviner à quoi tu penses
en ce moment...
"on s’envisage, se dévisage"
on s'encourage ,non sans naufrage
et passe une communication muette.
Si tu étais mon reflet
je me regarderais souvent
je passerais devant le glace histoire de,,,
réajustant mes cheveux
j'accepterais la danse
un pas de deux, jeune fille : tu danses?
"on aménage, on se fait une image"
et un instant on aimerait être dans la tête de ceux qui avaient notre âge
y'a vingt ans
l'un de l'autre
si tu étais mon reflet
goutte d'eau à ton image
l'un de l'autre
on se devine,on se dessine, pas besoin de parler
et si tu étais mon reflet
je serais également le tien
est-ce que ça te plairait?
L'un de l'autre
main dans la main
tu serais mon autre
le voudrais tu bien ?
Ou bien !?
Serait-on un maintien?
L'un de l'autre...
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le silence
Chut, plus un bruit, pas un souffle
... C’est le monde de la nuit
C’est la que mon corps souffle que mes mots s’épanouissent
C’est la que mon corps doucement dans ses rêves sombre et glisse
Chut, écoutez les bruits de la nuit
Écoutez ses silences et en même temps ,entendez les
Je ne dort pas je pense, j’écris des sonnets
Je n’écris pas j’imagine déjà mes mots sur le papier
Jamais je n’efface ,gommer serait un péché
J’ai écris ,je ne renie jamais ce qui est encré
Pas une tache sur le buvard
Pas une rature pas un trait
Pas un mot de trop ,pas une syllabe qui ne dépasse
Le stylo est posé
Chut ,écoutez ,plus un bruit ,pas un souffle
Si ,celui de la nuit…et les vacarmes du jour qui s’essoufflent…chut…
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je vais bien
La ou d'autres avant moi ont baissés les bras
... je l'ai ai vue tomber, les bras en croix
perdre leur travail et sombrer dans l'alcool
faire des cures et se casser la gueule
perdre femme et enfants
maison et voiture
des années de travail foutues en l'air
pour une séparation
pourquoi faire,,,
à quoi bon faire vivre un enfer
je devrait moi tous les matins
me montrer le sourire aux levres
faire comme si je n'avais rien
et faire tout pour toujours plaire
non, tout va bien
je suis la ,j'essaie de tenir, tenir
à quoi bon
la ou d'autres ont baissés les bras
et si c'est eux qui avaient raison
et si le combat ne sert à rien
et si demain, et si
non rien, je devrait me taire
et sourire ou faire encore et toujours des pieds de nez
à la terre entière
sourire, regardez, je vais bien
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la lettre
Elle lui écrit tous les jours
Elle lui parle de son amour pour lui, de son manque, de son toujours, de son jamais qui la fuit
Il ne lit pas vraiment
Il sait qu’elle va lui parler de sentiments
Lui il raconte ses journées au front
Ses compagnons près de lui
Ses amis morts dans les tranchées
... C’est une lettre banale pour lui
Comme il lui écrit dès qu’il peut
Pour elle c’est la lettre
Celle qui les rapproche encore un peu tant qu’il est encore en vie
Celle qu’elle lui écrit tous les jours de l’année
Celle à laquelle elle attendra une réponse, toujours la même
Avec cette phrase : ici c’est la guerre, ici c’est l’enfer
Et elle la terminera par ces mots : tu me manques mon amour, reviens-vite, je t’aime
C’est la lettre d’amour d’une jeune femme à son futur époux
C’est la lettre d’un homme qui ne reviendra peut-être pas demain
C’est une lettre de plus qu’elle cachera dans une boite métallique
Avec un nœud rose entourant celle-ci
Lui la mettra dans sa poche, elle vieillira avec le temps
Ou pas s’il en sort vivant…
Sinon plus tard des enfants en jouant
Trouveront dans un creux de mur cette boite métallique
Pensant avoir trouvé un trésor ils l’ouvriront
Sans savoir que pour ces deux-là, c’était toute leur vie, qu’ils auront dans les doigts
Une simple lettre, juste des mots
Sur un papier froissé par le temps et les années
N’oubliez jamais vos mots, ne froissez jamais le temps…
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