posté le 30-03-2013 à 22:22:09

à toi...papa

LuiOn a dans la vie des modèlesOn est fan, on voudrait être comme une personnalitéQuelqu’un à qui on rêve de ressemblerMon modèle à moi c’est mon papaJe suis ce qu’il estJe suis comme il estJe pense luiIl est moi, nous ne faisons qu’unParti trop vite, et pourtant toujours avec nous…moiJe le vois, je le sensJ’ai sa présence en moi, je le penseIl m’aide à avancer Il est ma force quand ça ne vas pasIl est…mon papa, simplementJ’ai toujours dit que je n’accepterai jamais son départAlors pour moi il est là-basAvec son bateau parti faire une grande maréeUn peu comme ces marins de terre neuve que la mer n’a jamais renduOn dit que les sirènes chantent leur mondeOn dit qu’elles les accompagnaient dans les eaux profondes en leur donnant la mainMoi je suis partie avec mon papaJe l’ai conduit dans ce grand couloir Dont les murs sont habillés de blancIl est là-bas, non loin de moi, je sais qu’un jourNous remontrons tous les deuxJe n’ai jamais touché le fondJe reste entre deux eaux Un œil sur lui, l’autre là-bas, avec toi…papa

 


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posté le 30-03-2013 à 22:20:42

notre histoire

si on s'est rencontrés, ce n'est pas par simple hasard, c'est qu’il y a quelque chose quelque part qui a cru en notre histoireEt la vie elle non plus n’est pas simpleet nous voulons croire que notre histoire, n’est pas le fruit du hasardje me dis que je me bats contre des moulins à ventParce que tout autour de moi, j’ai l’impression de le brasser, j’ai la sensation que c’est du ventAlors on se prend la tête toi et moi, on s’arrache, on s’unit, se désunitMais merde… qu’est-ce qu’on s’aimeAlors oui, je veux croire en notre histoireje veux bien croire qu’un jour nous seront réunis toi et moiMais si j’arrive à sauter tous ces obstaclesToutes ces choses qui se mettent en travers de nouset seulement là…je saurais que si on s’est rencontrés toi et moi, c’est que tous les deux nous avons cru ensemble à notre histoireEt nous avons toi et moiSu donner un sens à notre vie…

 


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posté le 30-03-2013 à 22:19:05

ne me dit pas au revoir

je t'ai vu par le bleu de mes yeux ...Je t'ai connu par la douceur de tes lèvres ...je t'ai perdu par la chaleur d'une larmealors ne pleure pasne fait pas mine d’être tristeMême si j’ai perdu toutes mes armesje ne baisse pas les brasun jour, je me retrouveraidu bleu de mes yeuxje regarderai la lumièreet au fond de cette lumière une autre toiD’autres lèvres viendront apaiser mon chagrindes larmes de joies inonderont mon cheminet toi …que seras-tutu ne seras plus que l’ombre de toi-mêmeperdue au milieu de nulle partet nulle part , voit tu…pour moi c’est déjà loin très loin…adieu…

 


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posté le 30-03-2013 à 22:17:24

à fleur de mots

Doucement à fleur de peauToucher le ciel, du bout des doigtsRegarder là-hautTout là-haut par deca les toitsEt comme Icare voir l’oiseauDoucement monter si hautComme c’est beauCe long couloir, ce grand manteau noirOù tous les hommes sont habillés de blancsDoucement pour ne réveiller personneAdam a-t-il vraiment croqué la pommeOu Ève l'a emportée dans un rêveLentement sur la pointe des piedsLà où je dépose un mot, un seul, un verbeT’aimerEn silence, en soupir et sans crocheA fleur de toi à fleur de peau…délicatement que je caresse de mes mots

 


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posté le 30-03-2013 à 22:15:43

On était ensemble c’est tout

On ne se disait rienOn ne se reprochait rienRien de spécialPas tout vas bien, pas de tout vas malRien de tout ça on était ensemble c’est toutEt quoi de plus banalPuis un jour vint la maladieDe toi elle m’a tout reprisPourtant je ne demandais rienSi, pourquoi toi ?Je n’accepte toujours pasJe n’ai rien fait de mal pour mériter çaTu n’a jamais rien fait pour choper cette longue maladiecomme ils disent de peur du mot cancer à l’époquePersonne, non personneToi et moi on était bienOn ne demandait rien à personnePersonne, personne, ce mot résonne toujours en moiJe n’ai plus personne depuis que tu es partiPapaOn était si bien On était ensemble, c’est tout…

 


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posté le 30-03-2013 à 22:14:14

je n’ai que demain

Je n’ai plus le temps d’attendre et je n’ai que deux mainsPour te demander la tiennePour qu’aujourd’hui enfin tu deviennes ma reineEt pour que demain soit notre destinTu es depuis longtemps restée la fleur de ce bouquet Le visage fané par le tempsLes feuilles mouillées par la roséeEt le corps meurtri bien trop tassé dans ce vaseBien trop moche pour toiLaisse-moi te cueillir comme on cueille en rêvant une rose des ventsSur un croissant de luneLaisse-moi te redonner ta libertéEt permet moi de t’emporter Tu seras ma princesse je serais ton chevalierAu diable toutes ces bassesses laisse les discuterIls te jalousent, que cela cesse…sous peine de t’enlever illico prestoSans demande de rançon, je suis ton chevalier servantEt je relève ce défi D’une gifle de mon gant ils comprendront la leçonJe n’ai plus le temps d’attendre, partons en toute innocenceAffrontons notre destin il est providenceEt je suis à tes piedsToi, ma fleur cueille la vie avant qu’elle prenne raison sur notre amourViens, je n’ai que demain pars avec moi maintenant il est temps…fuyons

 


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posté le 30-03-2013 à 22:12:32

si vos mains

si vos mains ne savent pas quoi faire

donnez leur un corps

 


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posté le 30-03-2013 à 22:11:04

Lettre à ma mère

De là bas, je ne me reconnais pasMes copains sont tous mortsAlors, une dernière fois, je voulais t’écrire et te direToutes ces choses qu’on ne dit pas quand on est làSi j’étais tout près de toiJe voulais te direQue je t’aimeHa ,je te vois venir, tu vas me renchérir en me disant pourquoi me l’écrire en poèmeOu tu vas me dire que j’ai de la fièvre et que je ne sais pas ce que je disNon maman rassure toiMes mots sont bien là au fond de mon cœur et je te l’ai dit je pense pour la dernière foisJe t’aime et je t’ai toujours aiméAlors pourquoi maintenantTu sais on ne dit pas ces mots là chez nousJe me rappelle ce bouquet de roses un jour que papa t’avait offert pour la st valentin, ce devait être en 1935 ou peut être 37 la date je ne me souviensIl te l'a donné le sourire aux lèvres mais n'a jamais dit qu’il t’aimaitJe regrette maman tout le mal que je t’ai faitJe m’excuse d’avoir derrière toi souvent trichéJe n’ai pas toujours était le fils que tu voulais mais voilàLa guerre a fait de moi un homme et je prends mes responsabilités avant de partir …Je garde pourtant de beaux souvenirsJe fermerai les yeux en poussant un soupir heureux en pensant à ces moment làToi , papa et moiUne derrière foie maman excuse moi je dois maintenant faire mon sac et partirCette fois je ne reviendrai pasAlors laisse moi te le direJe t’aime …une dernière fois

 


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posté le 30-03-2013 à 22:09:16

Rêverie

J’attends le jour, le tempsJ’attends tout le temps, j’attendsComme le soleil, le ventJ’attends que la pluie, que le temps fasse son effet un instant, un moment alors j’attendsInerte, les bras croisés, je suis làSans bouger, à ne rien faireLes pieds à terre, le sac à dosLes mots en l’air, les fautes en tropJ’attendsJ’attends que passe le temps, tout le tempsJ’attends que vienne l’heure, j’attends le moment opportun, importantJ’attends rien, tout, j’en sais rien…j’attendsJe vois ces gens qui me regardentJe devine leurs réflexions, leur blagues à deux ballesJe suis là encore et encoreRespirer l’air du tempsLa mer envahit mon espritLe bruit des vagues m’emportant avec ellesJ’attends qu’elle me tende les brasQu’elle m’emmène là-bas... Elle la mer... Oui la mer au goût si importantDans ce monde où les attentes sont des rêvesOù les minutes ne se comptent plusOù le droit n’est plus de grève, mais une vie discontinueLes heures tourneraient sans cesseSans préoccupation de leur vitesseJ’attends le jour où l’attente ne sera plus et où toi déjà tu seras la…J’attends, mais quoi?J’ouvre les yeux et lui aussi m’attend, pour une autre destinéeLe bus, métro boulot dodo, lui n’attend jamaisCar n’a jamais une minute à perdre… Moi, j’attendais dans mon rêveMais ce n’était qu’un rêve…

 


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posté le 30-03-2013 à 22:06:40

aux couleurs du ciel

Aux couleurs du ciel Il m’est donné ce jour de regarder en face la vieComme ce nouveau né qui lui doit tout apprendre …Apprendre mais sur la base de qui, de quoiQui sera son modèle et que sera la sienneSi les étoiles pouvaient m’être comptéesSi les fleurs savaient parlerSi mon cœur pouvait sourire à chaque minute qui passeAlors ma vie serait, rêves…Tu es ma lumière, je marche dans tes pasTu es la sève qui coule en moiTu es l’air que je respireJe ne crois qu’en toi désormaisDu reste j’ai tout oubliéNe me demandez pas de me souvenirLes souvenirs font partis de mon passéEt mon passéEst derrière moiParlez-moi, de fleurs des champs, de silences, de merParlez-moi de cette campagne où seules les abeilles se posant sur les fleurs font du bruitNe me demandez pas pourquoi ce bouleversement, je ne le sais pas moi-mêmeLa terre tourne, elle a du m’emporter avec ellePeut-être qu’elle aussi m’aime qui sait…Peut-être que c’est là le tournant de ma vieAux couleurs du ciel ….

 


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posté le 30-03-2013 à 22:04:47

lui l'artiste

 


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posté le 04-03-2013 à 23:20:01

le bonheur

Le bonheurOn lui donne un chemin à suivre, on le protège on l’entretientPendant des jours, des mois des annéesEt comme ça du jour au lendemain d’un simple revers de main on efface toutes ces annéesOn se demande alors si le bonheur n’était pas un truc comme ça construit à la va-viteUn jouet fragile qui peut se casser, quand de là-haut il est tombéOn le construit on bâtit sa vie dessusNe et …plus rien on se retrouve seul face à son destinMais en fait ne serait-ce pas ça le vrai bonheur se retrouver seul face à soi, à ses peurs, à ses craintes, sans lendemain, sans avoir des comptes à rendre à personne……plus personneLe bonheur est parti, juste celui-ciUne autre vie est derrière luiSi j’ouvre ma porte …qui me protégera du bonheur passé

 


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posté le 04-03-2013 à 23:17:04

c'est quoi la vie

C’est comme un grand champ Avec un seul épi de blé Un grain de sable noyé dans l’océan Une goutte d’eau dans un désert Un passage à vide L’envers de cet autre monde appelé la mort C’est comme cette feuille qui s’envole Emportée par le vent C’est cette farandole sans personne dedans C’est un océan au milieu d’un volcan Irruption volcanique des larmes de ton sang C’est mourir dans son subconscient C’est tuer son être, vivant C’est aimer, être aimé être l’amant C’est vivre, se savoir vivant Et…ne savoir comment

 


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