posté le 15-12-2012 à 00:07:28

à contre sens

Je suis devenu l'ombre de mes pasJe marche chez moi et on ne me voit pasN'avez-vous jamais éprouvé cette sensation d'abandonJe suis de nulle part, je ne vais nulle partOn ne me demande rien, est ce que j'existe ?au moinsJe viens, je vais dans les couloirs de ma vieDepuis tant et tant d'annéesPour du jour au lendemain se sentir abandonnéOù est le mal ?Qu’ai-je dont fait ?Je pense que je ne saurai jamaisL’hypocrisie a son secret que lui seul connaîtJe continue ma routeSemant mes doutes de-ci de-làM’égarant même parfoisMe traçant pour demain une autre voieUne autre voix….help….m’entendez vous ? vous...là-bas….J’ai pris la vie à contre sens et là, je me suis cassé la gueulePas de blessure juste une rupture…C’est grave docteur ?Oui ! La voie s'est déformée…

 


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posté le 15-12-2012 à 00:05:45

Juste Un Brin... De Mots...pour Vous

 Ce poème aurait dut être publié hier mais la date étant ce qu'elle est je demanderai aux autorités compétentes pour l'année prochaine de mettre le premier mai un autre jour ..lol avec mes excusesJe voulais en ce premier mai vous offrir un brin de muguet ma belleNon je n'ai pas oubliéLes fleurs sont votre refletJe voudrais qu’en ce premier maiDans toutes les forêtsLe muguet sauvage fleurisse à foisonLe sourire des enfants à profusionVos yeux de la couleur de la passionEt ce petit brin de muguetPuisse-t-il réchauffer notre union demoiselleJe voudrais en ce premier maiCette journée, vous la souhaiterBelle et ensoleilléeAlors, à vous toutes jeunes et moins jeunes demoisellesBonne fête du premier mai…C’était juste un brin ...de mots pour vous.
 


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posté le 15-12-2012 à 00:04:29

marionnettiste

 Je sens mon corps qui me quitteLes bras m’en tombentMais qui es-tu marionnettisteC’est toi qui tiens ma vie au bout du filC’est toi aussi qui creuses ma tombeJe rêve que tu me construises une marionnetteUne jolie fille une gentille filleJe voudrais que de tes mains, avec tous tes fils tu lui donnes de belles manièresPourrais-tu stp ne jamais la rendre tristeJe voudrais qu’elle soit heureuse le temps qu’elle pourra tenirStp marionnettiste, fais de nous un couple beau, fais de nous un amour énormeJe voudrais être son Roméo, elle serait ma JulietteC’est toi qui tiens notre vie entre tes fils fais stp qu’elle soit chouette
 


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posté le 15-12-2012 à 00:03:07

tuer l'info, tuer le monde...tu es l'info!! tu es le monde!!

 Comme un souffle un zéphyrComme si à lui seul le vent n’aurait pu suffireUn mois après où en sommes-nous ?Où en sont-ils ?Des informations où on noie le poissonSous des élections, sous des réformes, sous des sous-infosHistoire de passer à autre choseEt eux…Et le Japon que deviennent-ils ?On ne peut bien sûr pas pleurer sur la misère du mondeMais là c’est le monde entier qui est touchéOn nous cache sous des poussières de radioactivitésDes choses qui n’ont pour nous aucune utilitéOn nous désinforme, on nous déconnecte de la véritéOn nous cache, on nous minimiseMais derrière ce mur dressé que se passe-t-il vraiment ?Que deviennent tous ces gens, que font ces enfants, ces habitants ?Que deviendront-ils..après ?Et nous, notre planète …y avons-nous pensé ?Y ont-ils pensé ?Ou vont-ils faire comme pour les plages, envoyer nos enfants nettoyerEt les gens applaudiront à l’applaudimètre de la connerie humaineJapon, Haïti, monde entierJ’y reviens et je continueraiNe me dites pas de ne pas en parlerLa vérité est celle que vous ne voulez accepter elle est cachée derrière un nuageMortel pour la santéC’est même plus un nuageL’atmosphère tout entière est irrespirableLaisser moi partir…je suffoque..de tant de lâchetéEt ne me demandez pas ce que nous pouvons faireA mon premier texte sur ce fait on m’a dit laisse… les japonais sont habitués !!!!Et vous ! vous habituez-vous à mourir ?Ou attendrez-vous que la mort vienne vous chercher…..
 


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posté le 15-12-2012 à 00:01:23

juste un peu d'air

 Comme un criJ’ai le corps qui crieLa peur d’entendre un motUn mot de trop un mot trop fortMon corps a pris peurDe tous ces bruits, de tous ces sons, de tous ces mots, de tant de crisPour ne rien dire, ou n’aboutir à rienJe ne dors plus, je ne mange plusJe m’allonge avec tous ces bruits assourdissants dans ma têteEt je me lève avecAlors je m’isole avant que tous ces mots ne m’emprisonnentMais ils sont plus forts que moiEt déjà je ressens les lanières de cette camisoleQui nuit à ma vieOù est le monde réel ?Où sont les oiseaux et le souffle du vent ?Où était l’air que je respirais avant ?Je suffoque…de tous ces motsJuste un peu… de liberté svp
 


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posté le 15-12-2012 à 00:00:19

un bébé

 Elle pleure toutes les larmes de son corpsExtérieurement c’est un rayon de soleil mais à l’intérieurrien n’est plus pareilun rêve s’est envolééphémère et triste vérité mais…elle estalors que faire ?la solution miracle n’existe pasmais la science est làet avec le temps elle arrangera tout çale coup est dur à avalerla sentence est tombéebaisser les bras, d’autres l’ont fait avantd’autres le feront aprèsrester unis là est la véritésoudés, main dans la mainpour que le miracle se produise un jouret comme le dit la chansonelle ne fera pas un bébé toute seuleil sera toujours là à ses côtésil aura un père une mère, un foyeralors, ne pas perdre espoirne pas baisser les brasen parler autour de soi, sans jamais désespérerd’autres n’en auront jamaiset c’est aussi une triste véritépour des tas de raisonsalors offrir un foyer à un bébélà est une bonne raison de continuer à sourire à la viecontinuer de travailler, de vivre et d’aimerun bébé…
 


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posté le 14-12-2012 à 23:59:08

entre nous

 Entre nous deux c'est tellement immenseDes regards si intensesPour ma partDes regards parfois si noirsPour ta part...Entre nous deux c'est un artUn tableau aux mille couleursPour ma partUne statue qui se leurrePour ta part...Entre nous deux c'est un rêveDe ma partIl faut que je l'accepte même si j'en crèveDe ta partMais si un jour vous la voyez quelque partDites lui je t'aime de ma part...
 


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posté le 14-12-2012 à 23:57:53

juste un souffle de toi

 ApprocheApproche doucement vers moiQue mon souffle t’apporte le murmure du ventApproche ton visage ou laisse moi deviner tes traitsJe voudrais caresser cette larme ,qui coule sur ta joueDu bout des doigts la transformer en torrent de sourireApproche ne t’occupe pas d’euxLaisse les rireViens plus prèsJe voudrais entendre battre ton cœurÉcouter tes secretsM’endormir avec toi jusqu’aux auroresApproche, tiens ma mainJusqu’à demain….viens
 


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posté le 14-12-2012 à 23:56:46

tagueuse de l'amour

 Elle écrit "je" sur les murs quand elle pense à toiElle met des "nous" partout, elle tague elle s’en foutElle bombe ,elle rouge, elle bleuElle utilise toutes les couleurs en pensant à mes yeuxLes passants eux ,s’arrêtent pour critiquerMais elle s’en foutElle est tagueuse de l’amourElle signe de nos initiales, c’est pas banalElle ne se fait jamais prendreElle file plus vite que l’amourJe pense à elle le jour ,la nuitSouvent je me dit que va-t-elle faire aujourd’huiOu va-t-elle poser notre vieSur quel mur taguera-t-elle aujourd’huiEt je me tourne et derrière moiJe vois du bleu ,du blanc du rougeJe t’aime mon amourC’est écritMa tagueuse est encore passée sur celui-ciElle est tagueuse de l’amour
 


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posté le 14-12-2012 à 23:55:27

et pluie...plus rien..et pluie...de larmes

 La pluie violente a encore une foie tout balayé sur son passageLaissant derrière elle un triste paysagePour une route goudronnéePour une grande surfacePour un parkingOn a tout arrachéLes haies naturelles de nos anciensLes petits murets qu’on voyait dans les champsOn a préféré faire place à des murs de glacePour une soi-disant modernisation bidonUne goutte d’eau dans la marre fait déborder le vaseA chaque inondationEt ces gens qui ont encore une fois tout perduEt ces gens des dernières pluies qui pleurent encore leurs disparusQuand arrêterons-nous Quand cessera t-onDe construire ces murs de bétonAu détriment des habitants qui eux ne réclament rienJuste un peu de chaleur et de sec sous leurs pieds Quand pluie se met à tomber
 


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posté le 14-12-2012 à 23:54:25

ne me demandez pas....

Ne me demandez pas ce qu’elle pense de moi, je ne la vois pas passerElle prend mon temps, à tour de bras, tous deux enlacésLa vie et moi c’est une grande histoire…c’est du passéDemain est un jour …un autre encore, un jour de plus à traverserComment ne pas croire, ne pas espérer, tu les écoutes C’est ce qu’ils disent eux les scientifiques, les psys les autres et les gens, passent encore…et encoreSi tu veux avancer il faut consulter, eux…Les gens qui disent de nous, qu’à nous tous ont est une France maladeMalade de qui, de quoi, de tous ces mensonges, de toutes ces magouillesLa France est malade de tout ce fric dépenséDe ces arrangements politisésToi, tu avances doucement, tu bosses, t’essaies de payer ce que t’as à payerTu veux voir un match de foot, petit club ou pas tu vas taxerTu veux te balader histoire de décompresser, tu dois payerEt à coté de ça on te balance des jeux….tu vas gratter espérant gagnerMais la aussi c’est foutu:La française des jeux, elle t’a taxéEt le gouvernement de rigoler de voir ces gens tous bouleversésComptant le fond du porte monnaie avant même la fin du mois, du toi, du nous…du monde entierC’est mal barré…Il faut pourtant pour avancer, garder le sourire et ne plus penserBosser dormir sortir, rien dépenserSi on veut finir par la payer notre retraite tant méritéeLa France est malade, et moi j’ai rien débourséJ’ai pris un billet un simple aller, pour le retour c’est compliquéQui voudra bien, un jour, m’expliquerComment dire à nos enfants tout le mal qu’on s’est donné, pour l’avoir ce pays de liberté

 


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posté le 14-12-2012 à 23:53:07

À qui la faute

 À qui la fauteComme l’oiseau tombé du nidLes fruits jonchent le solDe cet arbre qui se meurt seulIsolé , oublié, la nature s'est mise à crierLes passants ne s'en soucis guèreLes amants passant, sans un regard, les écrasent d’un pied fermeOu d’un grand pas, passent leur chemin Prunes, pommes…La nature est malade ou c’est l’homme qui déconneÀ qui la faute? Que celui qui n’a pas un péché, me jette le fruit de ses mensonges à la figureUn pas en arrière et je ramasse , mes déchetsTout n’est que déconfiture de fruits écrasésMais qui s’en soucis et qui demain s’en souciera…Est -ce la nature qui déconne ? ou l’homme qui a croqué la pomme!
 


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posté le 14-12-2012 à 23:51:59

chaîne de vie....

 


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posté le 14-12-2012 à 23:49:38

il

 


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posté le 14-12-2012 à 23:48:21

sa vie à lui

 Le tournant de sa vieLa route le quitteCelle qui depuis des années, le laissait trainer ses godassesUn va et vient quotidienHabitude, solitude, galèreLe vagabond des mots s’en vaLe regard triste, le visage videLe néant a pris place dans ses yeuxQue reste-t-il de cet homme làQue lui réserve la vie maintenantIl devra continuer sa routeFrappant de portes en portesJusqu’à ce que l’une d’elle s’ouvre à nouveauPuis il reprendra goût à la vieRetrouvant un mot, de temps en tempsPuis le sourire, puis un autreParfois il se mettra à penserSolitude, galère etc.Puis un jour il ne sera plus là…Qui s’en apercevra ?Et la vie continueraSur son banc, un autre prendra sa placePeut être un joueur de guitareOu un poète, ou un de ces troubadours qu’on ne voit qu’une foisEt qui pourtant nous arrêteQuelques minutes pour se dire que la vie c’est aussi çaVa…vagabond des mots…pars…adieu
 


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posté le 14-12-2012 à 23:47:09

sensation...fuir

 Je ne fuis pas je me terre ici basJe ne sombre pas dans la déprime, je me concentreJe n’espère rien, j’avance …Je ne demande rien, j’aurai…Je n’ai besoin de rien, le peu me suffit déjà…Fuir ce monde et ces va-et-vientFuir ce brouillard qui ferme mes yeuxAller ailleurs, autrement, autre choseMême si c’est pas mieuxMême si c’est plus moche, plus vieuxJe ne suis pas envieux, j’attends tout de moi..Je ne baisserai pas les bras, le ciel m’aideraEt même si, ma vie recommenceraEt elle sera encore plus belle, sans aile…
 


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posté le 14-12-2012 à 23:45:58

Solitude mon amour

 Solitude mon amourTu me rends ma libertéPensant que tout ce temps tu as vécu enchaînéeC'est alors les ailes déployées que je pars sans me retournerSolitude mon amourJe t'offre ma vieA toi je dois m’habituer désormaisSauras-tu être à la hauteur de mes ennuis, de mes enviesOu seras-tu absente toi aussi comme elle aujourd’huiSolitude mon amourIl m'est offert de te retrouverComme le temps a passé…On ne devrait jamais s'habituer à vivre accompagnéJ’entends déjà les bruits de la nuitDans ce grand lit sans personne à mes côtésJ'entends le parquet grincerEt le vent dans les branches soufflerSolitude mon amourEs-tu prêt à me retrouverJe t'offre ma vieSi tu veux m'accompagnerAvec toi je me sentiraisMoins seul….solitude
 


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posté le 14-12-2012 à 23:44:53

comme une derniere toile

Pour ma dernière toileJe ne fais que dessiner ton visage De tes yeux j’en fais le tour Contournant et détournant sans cesse ton regard De tes joues , que je connais par cœur je sais comment en changer les couleurs De tes cheveux, j’en connais chaque mèches Je ne fais que dessiner ton visage Trait pour trait Je dessine tes expressions Je ressens tes émotions Je ne fais que dessiner ton visage Je sors tous mes crayons Toutes les couleurs te vont Un jour je dessinerais ton corps Je dirais à ma main d’être douce Qu’elle ne s’affole surtout pas en dessinant Tes courbes, tes hanches, tes seins Un jour oui Un jour ,je ferais ce dessin Comme l’artiste qui fait Sa dernière toile le clown qui salut la foule pour sa dernière représentation

 


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posté le 14-12-2012 à 23:43:34

En Papillon Ange

Je suis né les ailes brisées Et pourtant J’ai besoin de toi pour voler Mais comment te suivrai-je sans elle Le papillon que je suis Chrysalide à peine finie Aurait aimé trouver un endroit Un lieu où se poser Afin de continuer, évoluer de terminer Ma transformation Mais je suis né les ailes brisées Pas ange, pas papillon Juste un échantillon…
 


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posté le 14-12-2012 à 23:42:21

hurler

 Je tire un trait À la table des sentiments Du passé, j’ai tout oublié L’amour, la mort, l’amant Toutes ces choses que je fus Que j’étais, que j’aurais pu être Écrasé comme un vulgaire papier Jeté au milieu de l’arène Que ces gens puissent crier ma mise à mort.Mais maintenant, rien ne m’arrête Et que celui qui n’a jamais péché Ait le courage de me regarder Droit dans les yeux… Si le mensonge, ne lui a pas…..arraché
 


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posté le 14-12-2012 à 23:39:55

de mon corps

de mon corpsle monde s'en fouthurle autour de luimais continue sa petite viemanifestation menée de main de maîtrepar la direction de notre universde nous...nous ne sommes même plus propriétairesde cette enveloppe charnelle qui enrichit la haute sphère.... celle-ci nous conduit d'une poigne de fer...tu aimes ce que tu vis...es-tu vraiment vivant maintenanttes sentiments tu emprisonnespour personne tu n'es drôle, au pire tu joue un rôleje te regarde au bout de cette impassemais déjà je m'approche et t'es plus là....qu'as-tu fait de moi...

 


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posté le 14-12-2012 à 23:38:52

Renaissance

 Je prends possession de ce corps meurtri Depuis tant d’années Combien de mots, de cris n’ai-je pas pu hurler Une renaissance sans douleur… après des années J’ai pris conscience de ce moi enfermé Pourquoi ne pas crier la vérité La jeter simplement à la gueule du monde entier Puisqu’ils restent les yeux fermés Une ouverture, une lueur Un simple trou à travers une serrure, une porte mal fermée Une césarienne… la délivrance Pour qu'ils puissent… me regarder

 


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posté le 14-12-2012 à 23:37:36

il part

je pars, puisque tu me l'as demandéne rien dire ,ne rien fairebruire à peine, à peine chuchoterje pars sans faire de mal à personneje pars sans que mon nom ne résonneje me retire sans tambours sans trompettesavant que n'éclate ma têteje pars car le mal fait ou le mal perçu par les autresn'est pas ou n'existe pasil faut parfois prendre du recul dans les gestes de la viela vie , qu'est-elle ?tu imagines, tu te fais tout un film d'un rien dans ta têteou d'un rien qui pour toi est tropalors trop de rien ,ou trop de tout...la vie n'est pas tous les jours fêtealors je pars sans un adieucar partir n'est pas un aveu mais juste un signeque tout va aller mieux puisque je parsje sais que je suis la cause de tout, j'assume et je m'en fousil faut toujours un coupable dans la viealors l'homme étant faibleje m'accuse de toutje m'accuse de te pourrir l'existenceje m'accuse de mon impuissancemais je ne suis qu'un homme alors je suis lâche de mes acteset je fuis la viemais la vie qu'est-elleun grand cirque où les rôles changent sans cessej'arrête mes bassesses, elles ne sont que lâchetépauvre homme que je suisje pars puisque je nuis à ta viemais sais-tu ce que ma vie était vraiment...

 


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posté le 12-12-2012 à 21:33:28

c'était hier

Une bâtisse en pierre,recouverte de lierredemain hier,avant qui sait...j’entends les cris de ces enfantsj’entends les coupsj’entends courirpresque mourir...une bâtisse en pierreles murs en cachent les secretsune vie inverséeune enfance perdue à jamaiscet enfant refermé sur lui mêmeil ne dit rien, mais qui le laisserait s’exprimerdans cet another world**Autre monde

 


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posté le 12-12-2012 à 21:31:48

humain

 Un petit corps recroquevillé sur lui mêmeun homme en position de fœtusc’est l’homme perdu, battu, mortun petit corps presque sans vieet même si une vie l’habitedites-moi comment elle se loge dans ce petit être meurtriessayer de découvrir son visage, impossibleses yeux n’ont plus d’imagesa bouche, plus d’envieson nez sans odeurses oreilles sans formesmais qu’a-t-on fait de luiqui de ce petit corps ...larmes, larmes, larmescomment est-ce possibleon parle de misère humaineailleurs dans d’autres paysmoi je vous parle de la France...votre paysmais qui à ce petit corps a pu ainsi...larmes, larmes, larmes...qui, dites-moi : qui...
 


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posté le 12-12-2012 à 21:30:14

Le soleil pleure...

 Le soleil pleure...Quand le soleil pleure et que les larmes de mon cœur n’ont plus d’odeurQuand dehors le monde est plus fort que toutQuand les bruits de la nuit ne résonnent plus autour de nousLe soleil se meurtLe bruit des vagues qui claquent sur la bergeLes mâts des bateaux dans un brouhaha de cordes enchevêtréesLes mouettes qui perdent le sens de leur voyagePoussées par le vent du largeLe soleil se meurtQuand avec tes mots, je construis des voyagesLorsque ceux-ci partent sur un radeauQui un jour fera naufrageQuand le navire de croisière auquel on rêvait est parti hierLe soleil se meurt dans les silences du ventDans les bruits de la nuitDans tes absences, dans mes non-ditsDans nos mots qui ne seront jamais ou à jamais éparpillés au gré de nos regretsA demain, ou à jamaisSur le radeau de ce voyage au fil de l’eauSur les mots de cette pageLe soleil se meurt, toujours et encoreA jamais dans les larmes de mon cœur
 


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posté le 12-12-2012 à 21:28:47

au coeur des gens

J’aime vivre au cœur de l’habitant en période de vacancesPas la plage, non je déteste, je vous vois déjà faisant des bonds en me lisantJe n’ai rien contre les personnes qui profitent des vacances pour se baigner tous les joursSe dorer la pilule au soleil etc.Moi mon truc ce n’est pas tout à fait pareilJ’aime ressentir le cœur des gensJ’aime savoir comment ils viventJ’aime goûter les productionsLes produits du terroirPas achetés dans une grande surface, mais au cœur de la fermeChez ce petit producteur…j’aime vivre comme eux, juste un instant…une semaine, un moisJ’aime les peindre, les écrire, j’aime sentir leur métierSouffrir avec eux quand ils me parlent de leur vieC’est ca….Vivre, tout simplementC’est ma façon à moi de décompresser en vacancesDe me reposer, ailleurs, autrement…Au cœur des gens…

 


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posté le 12-12-2012 à 21:27:35

je suis

Le jour la nuit, l’ombre et la lumièreLe fauve qui poursuit sa proie, le tigre en colèreJe suis demain, après et hierJe suis …pas un texte mais comme une prière pour qui sait lire entre les lignesDe la main qui se sauve et redemande sa libertéDe ce buvard mauve mouillé de toutes ces larmes couléesJe ne suis plus celui que vous connaissiez…Perdu mon identité à jamais : jamais je ne reviendraisJe suis, la renaissance de tous ces projets laissés dans un cartonFautes de reconnaissances à une époque vouée à l’abandon…Je suis ce nouveau né qui pousse son premier criNe me jetez pas la pierre, ne me donnez pas la fessée si j’avais eu à mourir le geste serait déjà faitJe suis et je resterais pendant quelques années Celui que vous auriez aimé que je sois, soyons soyez et celui que j’étais…Je suis…redevenu moi…à vous de m’accepter

 


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posté le 12-12-2012 à 21:26:06

Sans âme qui vive.

Le ruisseau qui coule.Écouter :Écouter le monde, écouter la vie…Cet oiseau qui passe, perdu au milieu de nulle part…Cette feuille sur laquelle je marche,La nature est en éveil…Chut ! Entendez-vous dans nos campagnes,Non ce n’est pas une marche, ni une chansonÇa n’est pas une parodie ni une copie,Elle s’appelle la vie simplement.Prenez le temps de vivre, d’aimer…Prenez le temps, enivrez vous de ces odeursL’herbe, les arbres le sol et tous ses trésorsArrêtez-vous et humez…Ne sentez vous pas ce doux parfum vous caresser le visage ?N’entendez vous pas cette feuille qui vous dit ! Regarde-moiContemple moi…je vis ! Moi…Et vous, c’est quoi votre vie ???

 


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posté le 12-12-2012 à 21:24:36

Mes mots revoltés

Mes mots révoltésArmes à la main, j’en vois déjà montrer du pointTous en rang, sauf les femmes et les enfantsLes virgules en effet restent derrière, les petits points dans les pas de leur mèreC’est la révolte des motsMes phrases n’ont plus de sensLa ponctuation est affoléeCertains trop pressés de s’exclamer, pourquoi cette haine…Mais trop tard le mal est faitMes mots sont révoltésMes phrases restent en peineAurais-je la force d’aller jusqu’au boutMais déjà le souffle me manque, je dépose là une virgule, là je m’interrogeLe texte peut sembler ridicule, mais où en est le vrai sensJe m’exclame, je porte des blâmes, je ne juge point, je suis le cortègeDéjà nombre de phrases sont forméesOn se bouscule, certains dessus se font marcherC’est ridicule, mais les virgules sont là pour ralentir leur marcheEt l’effet se fait sentir petit à petitStop, tout le monde s’est arrêtéMais que ce passe t’ilLe narrateur vient de parlerIl faut mettre un point à cette mascarade….dit-il les points levésJ’en mets donc plusieurs, afin de vous permettre de respirer un peuPonctuation , resserre les rangsOn ouvre les guillemets afin de laisser les mots révoltés se disperserÉparpillés ils sont, dispersés, affolés pour d’autresLes phrases ne trouvent plus leur vrai sensLa révolte n’a pas duré mais ça prouve que la pagaille peut êtreQuand les mots sont dans la rueQuand mes mots sont révoltés et qu’ils se mettent à nu

 


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posté le 12-12-2012 à 21:21:35

larmes de vers

 Je convulse et je poussePour extirper mes mots un à unFormer une phrase sans ratures et sans fautes…Certains sortent bien…D’autres un peu plus ridicules, restent là…Bloqués devant une virguleJ’en vois un, là-bas!Le petit malin… Caché devant un point, me roulant des yeux exclamatifsUne question peut-être?Un verbe narratif!Une suggestion à faire, ou bien peut être, reprendriez vous un vers….Je pousse hurlant jusqu’à mon dernier souffleNe portant attention à aucun de ces ragots…Je termine sur un dernier soupir alignant trois petits pointsSigne, qu’en fait, tout va bien…De vrais petits soldatsIls sont là devant moi, se rangeant pas à pasEt moi dans tout ça!Que me reste-il à faire?Juste à vous relire, mes propres versMine de rien…sacré travail…qu’être écrivain
 


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posté le 12-12-2012 à 21:19:46

A moi maître….deux mots

Ces oiseaux qui chantentS’égosillant à tue-tête jusqu’à en perdre le nordL’homme est-il devenu bête au point, serré de ces liens que je ne puis détacherLa vie m’enchaîne, je me déchaîne, dans un vacarme de mots dont je ne sais trouver le sensA moi maître…de motsLe triste sort, la porte ouverte sans un détourNe regardant ni la fenêtre ni à travers le trou de la serrureŒil de Judas dit le prophèteQue celui qui n’a jamais péché me jette la première pierreAieeee !!!!! Quel con, j’avais dit la première !!!Ne me regardez pas ainsi, qui êtes-vous pour juger !!!Le premier à avoir le regard sur moi c’est celui qui vous trahitTrahir, faillir, mourir..Rire…Et j’en perds le nord de ce texte sans finSans faim…Tiens !! C’est l’heure en effetJe n'y comprends plus rienEt les mots s’embrouillentEncore politiquement correctJe suis comme eux, en pleine magouilleChuttt….j’ai rien dit tu entends ce que tu veux….A moi maître…. deux mots

 


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