Je suis devenu l'ombre de mes pasJe marche chez moi et on ne me voit pasN'avez-vous jamais éprouvé cette sensation d'abandonJe suis de nulle part, je ne vais nulle partOn ne me demande rien, est ce que j'existe ?au moinsJe viens, je vais dans les couloirs de ma vieDepuis tant et tant d'annéesPour du jour au lendemain se sentir abandonnéOù est le mal ?Qu’ai-je dont fait ?Je pense que je ne saurai jamaisL’hypocrisie a son secret que lui seul connaîtJe continue ma routeSemant mes doutes de-ci de-làM’égarant même parfoisMe traçant pour demain une autre voieUne autre voix….help….m’entendez vous ? vous...là-bas….J’ai pris la vie à contre sens et là, je me suis cassé la gueulePas de blessure juste une rupture…C’est grave docteur ?Oui ! La voie s'est déformée…
Ne me demandez pas ce qu’elle pense de moi, je ne la vois pas passerElle prend mon temps, à tour de bras, tous deux enlacésLa vie et moi c’est une grande histoire…c’est du passéDemain est un jour …un autre encore, un jour de plus à traverserComment ne pas croire, ne pas espérer, tu les écoutes C’est ce qu’ils disent eux les scientifiques, les psys les autres et les gens, passent encore…et encoreSi tu veux avancer il faut consulter, eux…Les gens qui disent de nous, qu’à nous tous ont est une France maladeMalade de qui, de quoi, de tous ces mensonges, de toutes ces magouillesLa France est malade de tout ce fric dépenséDe ces arrangements politisésToi, tu avances doucement, tu bosses, t’essaies de payer ce que t’as à payerTu veux voir un match de foot, petit club ou pas tu vas taxerTu veux te balader histoire de décompresser, tu dois payerEt à coté de ça on te balance des jeux….tu vas gratter espérant gagnerMais la aussi c’est foutu:La française des jeux, elle t’a taxéEt le gouvernement de rigoler de voir ces gens tous bouleversésComptant le fond du porte monnaie avant même la fin du mois, du toi, du nous…du monde entierC’est mal barré…Il faut pourtant pour avancer, garder le sourire et ne plus penserBosser dormir sortir, rien dépenserSi on veut finir par la payer notre retraite tant méritéeLa France est malade, et moi j’ai rien débourséJ’ai pris un billet un simple aller, pour le retour c’est compliquéQui voudra bien, un jour, m’expliquerComment dire à nos enfants tout le mal qu’on s’est donné, pour l’avoir ce pays de liberté
Pour ma dernière toileJe ne fais que dessiner ton visage De tes yeux j’en fais le tour Contournant et détournant sans cesse ton regard De tes joues , que je connais par cœur je sais comment en changer les couleurs De tes cheveux, j’en connais chaque mèches Je ne fais que dessiner ton visage Trait pour trait Je dessine tes expressions Je ressens tes émotions Je ne fais que dessiner ton visage Je sors tous mes crayons Toutes les couleurs te vont Un jour je dessinerais ton corps Je dirais à ma main d’être douce Qu’elle ne s’affole surtout pas en dessinant Tes courbes, tes hanches, tes seins Un jour oui Un jour ,je ferais ce dessin Comme l’artiste qui fait Sa dernière toile le clown qui salut la foule pour sa dernière représentation
de mon corpsle monde s'en fouthurle autour de luimais continue sa petite viemanifestation menée de main de maîtrepar la direction de notre universde nous...nous ne sommes même plus propriétairesde cette enveloppe charnelle qui enrichit la haute sphère.... celle-ci nous conduit d'une poigne de fer...tu aimes ce que tu vis...es-tu vraiment vivant maintenanttes sentiments tu emprisonnespour personne tu n'es drôle, au pire tu joue un rôleje te regarde au bout de cette impassemais déjà je m'approche et t'es plus là....qu'as-tu fait de moi...
Je prends possession de ce corps meurtri Depuis tant d’années Combien de mots, de cris n’ai-je pas pu hurler Une renaissance sans douleur… après des années J’ai pris conscience de ce moi enfermé Pourquoi ne pas crier la vérité La jeter simplement à la gueule du monde entier Puisqu’ils restent les yeux fermés Une ouverture, une lueur Un simple trou à travers une serrure, une porte mal fermée Une césarienne… la délivrance Pour qu'ils puissent… me regarder
je pars, puisque tu me l'as demandéne rien dire ,ne rien fairebruire à peine, à peine chuchoterje pars sans faire de mal à personneje pars sans que mon nom ne résonneje me retire sans tambours sans trompettesavant que n'éclate ma têteje pars car le mal fait ou le mal perçu par les autresn'est pas ou n'existe pasil faut parfois prendre du recul dans les gestes de la viela vie , qu'est-elle ?tu imagines, tu te fais tout un film d'un rien dans ta têteou d'un rien qui pour toi est tropalors trop de rien ,ou trop de tout...la vie n'est pas tous les jours fêtealors je pars sans un adieucar partir n'est pas un aveu mais juste un signeque tout va aller mieux puisque je parsje sais que je suis la cause de tout, j'assume et je m'en fousil faut toujours un coupable dans la viealors l'homme étant faibleje m'accuse de toutje m'accuse de te pourrir l'existenceje m'accuse de mon impuissancemais je ne suis qu'un homme alors je suis lâche de mes acteset je fuis la viemais la vie qu'est-elleun grand cirque où les rôles changent sans cessej'arrête mes bassesses, elles ne sont que lâchetépauvre homme que je suisje pars puisque je nuis à ta viemais sais-tu ce que ma vie était vraiment...
Une bâtisse en pierre,recouverte de lierredemain hier,avant qui sait...j’entends les cris de ces enfantsj’entends les coupsj’entends courirpresque mourir...une bâtisse en pierreles murs en cachent les secretsune vie inverséeune enfance perdue à jamaiscet enfant refermé sur lui mêmeil ne dit rien, mais qui le laisserait s’exprimerdans cet another world**Autre monde
J’aime vivre au cœur de l’habitant en période de vacancesPas la plage, non je déteste, je vous vois déjà faisant des bonds en me lisantJe n’ai rien contre les personnes qui profitent des vacances pour se baigner tous les joursSe dorer la pilule au soleil etc.Moi mon truc ce n’est pas tout à fait pareilJ’aime ressentir le cœur des gensJ’aime savoir comment ils viventJ’aime goûter les productionsLes produits du terroirPas achetés dans une grande surface, mais au cœur de la fermeChez ce petit producteur…j’aime vivre comme eux, juste un instant…une semaine, un moisJ’aime les peindre, les écrire, j’aime sentir leur métierSouffrir avec eux quand ils me parlent de leur vieC’est ca….Vivre, tout simplementC’est ma façon à moi de décompresser en vacancesDe me reposer, ailleurs, autrement…Au cœur des gens…
Le jour la nuit, l’ombre et la lumièreLe fauve qui poursuit sa proie, le tigre en colèreJe suis demain, après et hierJe suis …pas un texte mais comme une prière pour qui sait lire entre les lignesDe la main qui se sauve et redemande sa libertéDe ce buvard mauve mouillé de toutes ces larmes couléesJe ne suis plus celui que vous connaissiez…Perdu mon identité à jamais : jamais je ne reviendraisJe suis, la renaissance de tous ces projets laissés dans un cartonFautes de reconnaissances à une époque vouée à l’abandon…Je suis ce nouveau né qui pousse son premier criNe me jetez pas la pierre, ne me donnez pas la fessée si j’avais eu à mourir le geste serait déjà faitJe suis et je resterais pendant quelques années Celui que vous auriez aimé que je sois, soyons soyez et celui que j’étais…Je suis…redevenu moi…à vous de m’accepter
Le ruisseau qui coule.Écouter :Écouter le monde, écouter la vie…Cet oiseau qui passe, perdu au milieu de nulle part…Cette feuille sur laquelle je marche,La nature est en éveil…Chut ! Entendez-vous dans nos campagnes,Non ce n’est pas une marche, ni une chansonÇa n’est pas une parodie ni une copie,Elle s’appelle la vie simplement.Prenez le temps de vivre, d’aimer…Prenez le temps, enivrez vous de ces odeursL’herbe, les arbres le sol et tous ses trésorsArrêtez-vous et humez…Ne sentez vous pas ce doux parfum vous caresser le visage ?N’entendez vous pas cette feuille qui vous dit ! Regarde-moiContemple moi…je vis ! Moi…Et vous, c’est quoi votre vie ???
Mes mots révoltésArmes à la main, j’en vois déjà montrer du pointTous en rang, sauf les femmes et les enfantsLes virgules en effet restent derrière, les petits points dans les pas de leur mèreC’est la révolte des motsMes phrases n’ont plus de sensLa ponctuation est affoléeCertains trop pressés de s’exclamer, pourquoi cette haine…Mais trop tard le mal est faitMes mots sont révoltésMes phrases restent en peineAurais-je la force d’aller jusqu’au boutMais déjà le souffle me manque, je dépose là une virgule, là je m’interrogeLe texte peut sembler ridicule, mais où en est le vrai sensJe m’exclame, je porte des blâmes, je ne juge point, je suis le cortègeDéjà nombre de phrases sont forméesOn se bouscule, certains dessus se font marcherC’est ridicule, mais les virgules sont là pour ralentir leur marcheEt l’effet se fait sentir petit à petitStop, tout le monde s’est arrêtéMais que ce passe t’ilLe narrateur vient de parlerIl faut mettre un point à cette mascarade….dit-il les points levésJ’en mets donc plusieurs, afin de vous permettre de respirer un peuPonctuation , resserre les rangsOn ouvre les guillemets afin de laisser les mots révoltés se disperserÉparpillés ils sont, dispersés, affolés pour d’autresLes phrases ne trouvent plus leur vrai sensLa révolte n’a pas duré mais ça prouve que la pagaille peut êtreQuand les mots sont dans la rueQuand mes mots sont révoltés et qu’ils se mettent à nu
Ces oiseaux qui chantentS’égosillant à tue-tête jusqu’à en perdre le nordL’homme est-il devenu bête au point, serré de ces liens que je ne puis détacherLa vie m’enchaîne, je me déchaîne, dans un vacarme de mots dont je ne sais trouver le sensA moi maître…de motsLe triste sort, la porte ouverte sans un détourNe regardant ni la fenêtre ni à travers le trou de la serrureŒil de Judas dit le prophèteQue celui qui n’a jamais péché me jette la première pierreAieeee !!!!! Quel con, j’avais dit la première !!!Ne me regardez pas ainsi, qui êtes-vous pour juger !!!Le premier à avoir le regard sur moi c’est celui qui vous trahitTrahir, faillir, mourir..Rire…Et j’en perds le nord de ce texte sans finSans faim…Tiens !! C’est l’heure en effetJe n'y comprends plus rienEt les mots s’embrouillentEncore politiquement correctJe suis comme eux, en pleine magouilleChuttt….j’ai rien dit tu entends ce que tu veux….A moi maître…. deux mots