Empare-toi de mes motsEnivre-toi d’eux ou trois si tu veuxPrends un verre, puis un autre Tiens, je m’assois avec toi Tu vois je prends la prosee bois à toi, à nousÀ notre accord, à notre liaison Je trinque à ma fin de phrase Je laisserai juste une dernière goutte Un peu, beaucoup, à la folieUn peu de tout, de toi, de nous Un goût amer, je lève mon verre À la folie et à l’envers De tout. De ce méli-mélo de mots…sur nous Un vers…c’est tout
Une manifestation, une assemblée une communion!Vois ses gens partout dans la rue, comme ils sont mignons …Regardez les, courir tous en rang d’oignon accomplir le devoir patriotique qui en fait n’a de patriotique que le nom hypocrite d’une France qui se fout de ce qui se passe dans son âme, une France qui crève à petit feu !!! et, qui blâme-t-on, un président, qui part laissant sa place, a un autre et ainsi de suite, mais une dette ne s’efface pas, elle garde toujours sa place, quoiqu’il se passe elle restera!Mais on parle de secte, et nous que sommes-nous donc à courir aux urnes comme des moutons de paludes, qui nous conduit vers ce gouffre que certain appel la victoire qu’il soit d’un cote ou d’un autre, ce qui prouve bien le ravin dans lequel nous sommes, puisque certains de gauche, se voient déjà vainqueurs tandis que d’autres de droite sont déjà prêt à leur arracher le cœurPourquoi se battre pour un résultatNous menons tous le même combat en fait, ce que nous voulons c’est travailler avant tout et vivre dignement, simplement alors, évitons la bataille, évitons les prises de bec et les moi je toi tu, parlons plutôt entre nous, comme une France réunie, si eux ne peuvent pas le faire montrons leur que le peuple lui est solidaire avec lui-même et part lui-même, montrons leur que sans promesse on peut avancer dans un monde de paix ,à nous de le vouloir, a nous ,gardons espoir..
Suis comme un livreComme un livreUne page se tourneJe vis ma vie comme un livreUne à une jusqu’à la table des matièresQue me restera-t-ilEt hier, j’avais quoi en fait ?Je tourne les pages de ma vieLa couverture cartonnée est déchiréeLes agrafes sont arrachéesQue me reste-t-il ?Des mouchoirs en papier pour pleurer…Des larmes à essuyer…Rien de tout caJe ne regrette rien de ce que j’ai vécuJe regrette simplement de ne pas avoir fait ce que j’aurais dûMais j’ai d’autres livres sous les yeuxD’autres pages à tournerAvec des couvertures, elles aussi cartonnéesJe ne vie pas de souvenirsIls sont derrière et derrière c’est du passéLe temps d’effacer le temps qui passe J’écrirai une autre préfaceUn livre en couleur, ensoleillé et pleis d’idéeCa vous dirait de la partager ? Avec moi…
Gosses de richeVous qui ne savez penser autrement que par le fricVous que vos parents n’ont élevés que dans la richesseVous qui ne connaissez même pas la valeur d’un seul sentimentPour vous le verbe aimer est impuissantVous qui n’avez jamais connu la misèreVous pour qui l’ouvrier c’est celui qui marche plus bas que terreGosses de riche vous irez en enferVous par qui tout arrive et tout est à refairePour vous le monde tourne à l’enversMais savez vous que toute cette misère c’est votre pognon Qui a pourri la terreJe pousse un cri de colèreParce que ma vie est devenue un enferParce que sans ce putain de fric je saurais déjà quoi faireVous qui êtes né avec des chaussons en or à vos piedsSavez vous ce que sont des sabots en boisSavez-vous ce qu’est la galère à la fin des moisEt toi, oui, me regarde pas comme ca !!!!Je t’accuse d’avoir foutu ma vie en l’airJe t’accuse d’avoir comme amant un cœur de pierreLe pognon prend la place de tous sentimentsJe t’accuse de meurtre par l’argentJe t’accuse et tu ne seras jamais condamnéGosse de riche, je crache à tes pieds…
On se demande pourquoi On se dit c’est la vieMais en fait, la vie, est faite de quoi, de quiOn dit ça ira mieux demain Expression à la con qui ne fait que rallonger le cheminComment fait-on pour vivre ainsiNotre temps n’est en fin de compte que tenu par des fils de phrasesDes chapelets de motsOn est là assis sur notre cul A contempler notre vieEt au moindre petit défaut on en appelle à autruiOn compte les mots, on stoppe sur une réflexion, un dictonEt on avance en se moquant des qu’en dira-t-onVous n’avez jamais dit à une personne, allez laisse tomber ça ira mieux demainOui, moi aussiMais et si demain était la pire des journées de votre amiePourquoi ne culpabilisons nous pas alorsÉgoïstement de rétorquer, t’inquiète ça va passerEt si ça passe toujours pasDe dire, sans réfléchir aux conséquences que cela pourrait prendreC’est juste un mauvais passage…Le passage que certains en ont marre de subir et là où pour eux tout s’arrête …net plus âme qui vive sur cette planèteEt là, on n’a pas l’air con, avec nos réflexions à la gomme…En somme, pauvres hommes que nous sommes…
Monde de basse misèreForce de mots, de trop de trop peu de pas assezForce de rester les bras croisés, n’en avez-vous pas marreDe rester à pleurer dans votre coin, de rester là sans bouger, sans rien direQue faut-il que je fasse, pour me faire voirAllez-vous un jour ouvrir les yeux …faut-il que je m’effaceOu que je vous ote de ma mémoireJe tourne en rond cherchant des solutions Mais peine perdue, rien n’est à faire vous seules avez votre propre raisonJe crée, j’imagine, je réalise que je suis hors ligneJ’essaie de me reconnecter à la vieDites-moi votre conclusionDonnez-moi la solution, ou votre avis, ou rien…laissez-moi pourrir dans un coinEt vous !!! Continuez à pleurer dire que le monde ne bouge pasMais le monde c’est vous et que faites-vous de plus que moi….Force de mots, de faire, de défaire, d’essais de réaliserForce de caractère Force que je perds à force de chercherJe n’ai plus la force, je désespère…Je ne parle pas de misère mais de la vie au quotidien Là ou l’homme est traité de con ou l’humain est le premier dans l’abandon des chiensToi oui toiTu me regardes car tu sais que c’est de toi que je parle, oui toi et toi aussiNe baissez pas la tête, l’hypocrisie dans ce monde-ci est aussi de la fêteSi elle est votre misère votre pain quotidien celui-ci n’est pas le mienAlors quoi faireM’en aller ou bienJuste ….hurler mes mots …et vomir toutes mes colèresRien………
Laisse les miroirs se battre entre eux Ton image n’est que l’apparence de tes yeux Laisse le reflet de l’eau projeter ton image Même si tu ne te trouves pas belle L’apparence, quelle importance Certains sont en costumes Au bal masqué ils sont les invités toute l’année Ne cherche pas à cacher ce que tu es Ne cherche pas à masquer tes traits La vie n'a pas d’emprise sur toi Seul le temps joue avec toi à sa guise Au rythme des vents violents et de tes combats Laisse les miroirs refléter ton image Laisse les parler ne reste pas dans le noir Sors de ton état d’hibernation Va dire qui tu es, va à la terre entière crier ton nom...
Je ne dis rien, je n'accuse pasJe ne témoin, ni me dérobe pasJe me dsk, je me tapieJe gèneOn me tire dans le dosLa manipulation quelle qu’elle soit est trop flagranteJe peux me tromper, je peux quand même m’exprimerEt même si j’ai tortL’histoire se répèteJe me la Pète, j’ouvre trop ma gueuleJe Delarue, je tapie, je DSK, et bien d’autres encoreL’information est complètement flouéeEt moi et moi et moiPetit chinoisOn me laisse mourir dans mon coinEt moi famille des victimes de KarachiOn ne s’occupe plus de rienEt moi dans tout çaQu’est ce que je deviensInfo, info, intox , un vraiAllez savoir, un vrai du fauxChercher l’erreur …Pourquoi on se tait sur le reste des infos passéesA qui profite le silence ?Question posée…
L’artiste il te suffit d’un rien pour t’arrêter Chevalet à la main tu suis ta route Soudain une ligne, un trait Un bout de chemin Le souffle du vent, un goéland qui passe Tu tiens ta toile Tu t’installes Tu connais déjà toutes tes couleurs La main s’affole sur la toile Elle aussi connaît sa route Elle n’hésite pas Le tableau prend forme Un trait, deux traits Un bateau, un port Un visage, un paysage Peu importe Tu fais revivre sur un morceau de toile Une nature morte Un paysage oublié Toi l’artiste….
Tu ne parles pas, tu bouges tes lèvres Tu ne m’entends pas, tu suis mes lèvres Et moi je discute avec toi Une vraie conversation parfois J’entends tes silences Sur le mouvement de ta bouche Tu comprends mes doléances en regardant le mouvement de mes yeux Ma voix pour toi c’est mon visage C’est elle qui fait parler mon corps Ta voix pour moi C’est tous les silences que tu sors de ta bouche Quand, tu ne parles pas Car tu ne parles pas, tu ne m’entends pas Tu es , sourd , muet Moi je te comprends, juste un peu de patience Un peu de volonté et essayer de t’écouter ne pas parler C’est ça le plus dur avec toi Écouter les mots que tu ne dis pas….c’est un peu comme Être au fond de l’océan en apnée, se laisser aller Et écouter les sons du silence C’est ça une conversation avec toi C’est toujours entendre les mots Que tu ne diras jamais….et pourtant
Dans ce monde de larmes il ne regarde que luiÉtalant ses peines sa souffrance mais autour, il n’entendait rienIl a fallu un génocide, dans un raz de marée, pire qu’une guerreUn événement que l’on n'oubliera jamaisHaïti…et aujourd'hui il a encore frappé au JaponEt nous que faisons nousA regarder tous les matins notre nombril, nos ennuis, nos soucisNos petits bobos de la vieHaïti…Japon ...que faisons nous...à nous plaindreIls n’ont plus rien et ..plus rien c’est peu direIls ont tout perdu, pire que la mort, pire que la vieDans l’horreur totaleMais réveillez-vous doncQue ferez-vous pour euxArrêtez de ne penser qu’à vousHaïti…JaponJuste pour qu’ils se reconstruisentPensez à eux avant d’étaler vos soucisMoi, ma vie s’arrête aujourd’huiPourquoi me direz-vous ?Elle n’est rien à coté de tous ces enfants, de tous ces gens meurtrisHaïti…rappelez-vouspour que personne n'oublie aujourd'hui Japon....Haïti
à la dérive Je pars à moitié ivreComme ce bateau ,qui se laisse emporter voguant à la dériveSans voile ,sans but précis de voyageJe me laisse emporterNoyé par le passéNageant à contre courant et flottant de temps en tempsJe me laisse emporterEt pourtant je résisteLes vagues me berce, je suis à contre courantSac et ressac, vagues à l’âmeÂme en peineEnvers et contre tous Mais je m’en fousJe cours à perdre haleineJe m’essouffle à peineJe respire, me tranquilliseChut, respirer ,à plein poumons Prendre la vie à bras le corps …tenir
Je cherche ce grand couloirDans lequel je pourrais courir et me sauver de tout ce brouillardJe cherche la lumière, à contre jour à contre sensCelle que je regardais dans les yeux ,encore hierJe n’ai pas peur de l’avenirDu présent non plusJe sais ce que je vais devenirJe regarde juste ce que je suis devenuJe cours ,je coursEssayant d’échapper à la réalitéJe ne me sauve pasJe lui tend les brasMais pas du bon côtéJe cherche une échappatoireDans laquelle je pourrais me confondreUn truc creux où je pourrais me cacherOù je pourrais avec la nature me confondreRester là, cloîtré, arrêter ma vieNe serait-ce qu’une secondeNe trouvant pas, j’ai arrêté ma montreLes aiguilles ne tournent plusPlus d’heures, plus de minutes, pas une secondeLe temps s’est arrêté….stop….Mais pour combien de temps?Court, bien trop court… et je m’enfuis, rattrapé par la vie
Je vis comme je suisJe vais là où je dois allerEt si je rencontre un obstacleJe vais droit dans le murEt les pierres fissurées, cassées, écrasées Des miettes de mon moi broyé, noyé, oubliéJe vis la vie que je dois avoirEt même si dans celle-ci, je broie plus de noirQue le soleil qui circule autour de vousJe me plais dans mon obscuritéEt les fenêtres calfeutrées, fermées, cloîtréesDes secrets de mon enfance enfermés à tout jamaisDes secrets de ma vie gâchéeJe vis le peu qu’il me resteMais que reste-il de ma vie?De celle ci en tout casJe sais qu'après une autre vie m'attend mais en attendantQui suis-je? …juste un homme sans ombre, sans vie..