J’ai voulu suivre tes rêves pour arriver jusqu’à toiJ’ai marché derrière toi, pour ne pas que tu entendes mes pasParfois dans la nuit noire, souvent je me suis rapprochéSentir ton doux parfum, être à tes cotés, enfin…J’ai voulu longtemps partager tes journéesTes joies, tes peines, tes sourires ensoleillésJe n’ai jamais compris pourquoi, toutes ces années, je me suis trainéJ’avais l’impression d’être là, et je ne l’étais pasJ’ai toujours essayé de faire le premier pas,En général toujours celui qu’il ne fallait surtout pasJ’ai tout fait à l’enversMa vie est une descente aux enfersJe ne suis que moi, simplementAvec mes mots et mes rêves …La vie à coté m’est passéeLa mort elle, saurait-elle aussi m’oublier…Vivre, peut-être que ce mot devrait hanter mes pensées
Au vent du nordQue le zéphyr ne suffirait à calmerÀ la colère que même toutes les prières ne pourraient apaiserÀ toi, que je cherche à jamaisÀ moi, perdu pour toujoursÀ nous, noyés dans notre amourÀ eux, qui se moquent à qui mieux-mieuxÀ cet horizon qui arrive et qui aura raison de notre avenirÀ notre futur qui ensevelira tous leurs déliresÀ toi vers qui je tends les bras…prends ma main
Quand le jour s’endort tout doucementQue la nuit, délicatement, vient frôler son corpsQuand les deux amants s’entrelacent et que leur corps à corps ne fait plus qu’unJ’aime me retrouver à demain…Les derniers bruits, écoutez…Les derniers cris, les pas qui fuient dans la nuitTableau…J' erre de ça, de là, de bar en barDe pire en pireCherchant je ne sais quoi , je n’ose le direRegardant ces amants à l’intérieur de leur voiture, jetant un œil d’un air voyeurMonde de la nuitComme tu as les yeux qui pétillentMonde de la nuit, amoureux…Couleurs…Le bleu se mêle au noirLes nuages se çachent, le soleil s’amuse avec, on dirait deux gaminsCette femme qui court, ou va-t- elle ?Sac à main serré contre elle, noir de chez RibambelleUn parfum de chez ChanelUn je ne sais quoi , je ne sais rien d’elleJuste un vol d’hirondelles et puis plus rienJ’aime ce calme, j’aime cette absence de rien , j’aime ce manque…même s’il ne manque rien J’aime ce tout…