je....tu.nous...
un jour je t'emmenerais
la ou le ciel est aussi bleu que mes yeux
la ou les larmes sont le reflet de tes reves
ou les vagues sont des étoiles
et emportent les amoureux
tu seras ma sirene
je serais ton rocher
tu poseras sur moi
tes doux baisers
nous partirons pour un long voyage
tu sais celui dont les marins ne reviennent jamais
nous simulerons un naufrage
laissant partir, à la derive
le radeau de nos reves
et resterons condamnées à nous aimer
pour l'eternité....
je tu nous...à toi
un jour je viendrais te chercher
ce jour la....je resterais pret de toi à jamais.... à toujours...
à je tu nous...à toi
ERIC VILLEY
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ca dégouline, ca deconfiture
il y a ces boulangeries
ou vous achetez vos gateaux trop cuits
ha c'est joli à l'oeil mais c'est tout
ou votre pain
qui lui ne dure qu'une journée
il est moelleux mais le lendemain
vous pouvez le donner aux moineaux
ces boulangeries qui poussent
un peu partout
qui font meme salon de thé
et vous vende du café
et il y a
cette petite boulangerie
dans ce petit village
qui vous sort un gateau
avec une tete
dont vous avez l'impression
sortie du moyen age
mais ,vous le mangez
cinq heures apres l'avoir acheté
il vous reste en bouche
on a encore l'odeur du four
c'est plein de compote
ca degouline, ca deconfiture
la pate est d'un moelleux....
elle vous en met plein les yeux
la petite boulangere
de ce petit village
sans pretention
mais bon dieu que c'est bon
de retrouver le gout du vieux pain
de ces bons gateaux frais
le sourire de la patronne
et une toute petite facture à l'ancienne
avec en fermant la porte
un...tres belle journée monsieur
au revoir au plaisir
bien sur
au plaisir, je reviendrais
pas de pub sur la boite, pas de numero de telephone
juste deux mots.....sucrée....Alizée
oui je trouve que ca lui va bien
et apres on se demande pourquoi je vais partir de cette grande ville
en voici une raison ,faute de gout...
petite boulangerie de Pirou...route de la plage....qu'on se le dise, ca existe encore, merci Madame grand respect pour vos patisseries
ERIC VILLEY
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entre deux mots....
Tu ne dis toujours rien
tu ne diras rien
comment dois je interpreter tes silences
tu dis
que la terre tourne
que les fleurs sont belles
que le temps passe
et tu fais silence
entre deux mots
parfois j'ai peur
souvent meme
mais comment faire
tu ne dis rien
et moi j'attends
quoi, un signe de la main...
mais à quoi bon
tu ne dis rien
entre deux mots
tu sais, il n'est pas pécher que de s'aimer
je ne t'entends plus
tu reflechis
mais en meme temps
entre deux mots
tu ne dis rien....
ERIC VILLEY
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marre de cette putain de vie
de cet art qui n'avance pas
de ces gens qu ne bougent pas
de cette solitude qui perdure
de ces autos qui passent
de ces passants qui eux
ne s'arretent pas
d'essayer de me battre
pour defendre des passions
de faire comprendre
d'avancer dans le vide
de ce mareriel qui ne fonctionne pas
et de ces gens autour de moi
que je ne vois pas
de cette journée
ou j'ai envie de tout foutre en l'air
marre de ne pas avoir mon pere
marre d'etre seul sans toi papa
sans rien, sans personne
j'ai envie de prendre la route
et de me foutre en l'air
mais pour aller ou ensuite
tout ca n'apporte rien
comme le reste
rien...
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je sent votre presence
à l'instant meme derriere votre écran
mais vous sentez vous cette douleur...
vous ne pouvez meme pas crier
vous voudriez hurler mais y a un truc qui bloc
pleurer ni pensez meme pas j'ai plus de larmes j'ai tout donné
j'ai envie parfois de tout foutre en l'air
mais la encore faut il etre lache à ce point
pour ne rien faire...
qu'on m'arrache le coeur
je ne serrerais meme pas les poings
la douleur ne me fait plus peur
peur, quel est ce mot tant redouté
putain que ca fait mal
de ne pas savoir
ce qui vous bouffe de l'interieur
et de rien pouvoir faire...juste se taire
ERIC VILLEY
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parlez moi....
parlez moi d'amour
dites moi des choses tendres
la ou les beaux discours ne sont que palissades
ou le crime devient un jeu
et les victimes des objets
le monde est devenu fou
mais moi je suis fou, de vous....
alors parlez moi d'amour
dites moi des choses tendres
dites moi des mots qui me ferrait rougir
rien que le bougé de vos levres
me fait fremir...
parlez moi un jour
racontez moi vos debats
vos cachoteries et vos phantasmes
rions au nez de ces bourreaux
parlons d'amour meme de trop s'il le faut
mais evadons nous nous
faisons notre alcatraz à nous
je serais votre esclave s'il le faut
mais parlez moi d'amour
dites nous des choses tendres
je vous aime ,m....e
passe ...
Et je regarde le temps passer
les mois qui defilent sous mon nez
vite, bien trop vite
et en même temps
je me demande combien de temps encore...
et je me laisse à rêver
d'hier ,de la bas
de ces hautes herbes et de ces prêts
de ce calme qui manque à ma vie
de cette façon si douce de vivre
de respirer l'air du temps
passe le temps ...un jour je serais la
ERIC VILLEY
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c'est si facile...
ne plus penser
ne plus entendre
respirer et ne pas chercher à comprendre
c'est si facile
marcher dans la rue
une inconnue qui passe
discuter
ne plus entendre les voitures qui s’entrelacent
réfléchir, puis penser
soupirer peut être un peu ,alors
respirer l'air pur
avancer
c'est si facile
et pourtant nous sommes entouré d'obstacles
la distance qui sépare deux êtres qui s'aiment
le boulot qui bien sur en est un aussi
ne rien lâcher
c'est facile
de vivre éloigné de tout
de ne voir personne
d'attendre que le téléphone sonne
même si je n’attend personne
de ne pas recevoir de courrier pendant 15 jours
l'impression que le monde a oublié votre nom
ha c'est facile, comme ils disent
parfois ,je met ma tête entre mes mains
et je pleure à en crever
puis je me dis que tout ca n'est rien
un coup de cafard qui va passer
c'est facile de faire passer les choses ainsi
prenez ma place et vivez....vous verrez
ERIC VILLEY
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Et les mots se suivent
et ne se ressemble pas
et ces feuilles mortes
qui se ramasse à la pelle
au grès des amours mortes
si un jour tu t'en souvienne
pleures un jour mes souvenirs...
Et les mots s'en chaine
et sous mes pieds
le sol s'échappe
et mes doigts, glissent sur ton corps
mes amours, pleurent de remord
et le temps qui passe
inlassablement....
je regarde ma montre
il est deja trop tard
et le train s'en va
s'en est aller deja
il flotte dans l'air du temps
comme un passé present
parfum d'adieu
mais tu pleure....
non ce ne sont que des larmes
que je vois sous tes yeux
Et les mots sont les memes
et le temps qui m'enchaine
entrainant avec lui, mon destin
je prend donc ce train en route
et le temps qui defile sous mes yeux
inlassablement ,si tu veux
et les mots ne se quitte pas
ne me quitte pas, ne me quitte pas...
je t'aime...inlassablement
ERIC VILLEY
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que de reve...la passante
elle n'est que de reve
poupée de chiffons
la belle au bois dormant
faisant apparition
laissant apparaitre
un sein, ou un décolleté
plein d'ambition
chaussettes rose
pantalon noir
chemise legere
à peine sortie des placards
à peine boutonnée
sur un soutien gorge noir
et elle s'en fout
de ces regards
de ces bruits la
les yeux malice
le regard ailleurs
complice de temps de chaleur
elle n'est que de reve
du bout des doigts
vous l'effleurez à peine
et partie deja
de passage
un jour ,soyez sur
elle reviendra
mais quand
elle n'est que de reve
se baladant dans sa tete
s'inventant une vie
à deux surement
elle reve à cet amant
de passage lui aussi
qui l'attend quelque part
ou pas...
croisera t-elle son regard
ou attendra t'elle le prince charmant
elle reve,elle reve ,tout le temps
elle attend...
ERIC VILLEY
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la live...
on regarde les passants
et les chiens qui courent devant eux
celui ci qui s'arrete pour pisser
le proprio en fait autant
sale temps....
la live en fait
certains font du sport
pour tuer le temps
d'autres gaspillent leur argent
en conneries tout le temps
en general ceux qui ralent
à la fin du mois...
pendant que leurs gamins
sont dehors du matin au soir
maman travaille
papa aussi
démerde toi
tu vis ta vie
ta vie...10 ans à peine
la live aussi ....
des conneries
des vols dans les magasins
des cochonneries à bouffer
ils s'occupent tant bien que mal
maman a un amant elle rentre tard
papa une maitresse, en fait autant
22h...23.... y a pas d'heure pour ces gens la
la rue c'est leur boulevard
c'est leur live
et nous on regarde les passants
et leur chien
la bas tout devant
qui pisse dans les buissons
ou sur les bas de pantalons
et ces mégères sur le palier
qui se bouffe
le bout du nez
à se mêler du cul des autres
va' t 'laver mal léchée
la live quoi....
ERIC VILLEY
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Les Vincent et les autres .....
et les leurs...
avons nous le droit de dire
sommes nous à leur place
souffrons nous comme eux
alors de quoi, de qui...
de quelle autorité nous.agissons nous
et si nous étions eux
et si j'etais lui
avez vous, une fraction de seconde
penser à ce fait
l'histoire fait couler beaucoup d'encre
trop peut etre ,ou pas assez
je n'ai pas le droit de juger
juste, laissez les en paix
mourir ou vivre
laissez les respirer l'air qu'ils demandent
à tous ces Vincent et ces autres...
à tous ces Vincent... passés et tous ces....à venir
ERIC VILLEY
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il....
parfois la vie.
parfois seulement
il reflechie, de longs moments
je voudrais survoler cette ligne
pas tres haut, pas trop bas non plus
vous faire voir
ce qui n'etait pour vous alors...
qu'une illusion
une image à peine existante
et pourtant vous l'avez en face de vous
mais vous ne savez comment la prendre
le regard est flou
et pourtant...il
il reve de ce moment
ou il cliquera à l'instant précis
chut...méticuleusement, doucement, pas un bruit
pas à pas...il
vous savez cette ligne d'horizon...
vous l'avez en face de vous
vous aimeriez presque la toucher
la voir
la regarder
l'immortaliser
cette ligne et en meme temps tout ce qui l'entoure
il ....un jour
ERIC VILLEY
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site de vente c'est en dessous
*
*
*
*
*
*
*
V
les mots parfois
et les silences aussi
les pensées s'effacent
les souvenirs aussi
laissant de ci de la ,quelques traces
de la, serais je encore ou pas
les mots parfois
et se corps qui me quitte aussi
errant de ci de la
la bas ,la bas aussi
au loin scrutant l'horizon
l'horizon, cette ligne
qui elle non plus ,n'en finit pas
et les mots parfois
et les silences aussi...
ERIC VILLEY
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ne faites jamais croire aux enfants ce qu'ils seront plus tard.....
on a toutes et tous des reves
on avance dans la vie avec ces idées la
cette rage de faire sauter les barrieres
d'y arriver
cette envie qui vous bouffe la vie
à en crever
rever d'etre....
j'ai revé moi aussi
je vous parle d'un reve
de trente ans passés
quarante ,cinquante
j'ai arreté de compter
et j'ai continué de rever
j'ai levé les bras au milieu des foulles
hurlé pour qu"on me regarde enfin
pour ce que j'etais ,pour ce que je croyais etre
il est permis de rever...apres tout
jusqu'au jour ou votre vie s'écroule
ou vos reves partent en fumée
ou vous vous demandez meme
si un jour depuis toutes ces années
un seul jour de votre vie, on vous a cru
mon reve à moi est partie
dans des cartons, des sacs
peut etre qu'un jour je les ouvrirais
peut etre...
peut etre aussi que je serais entouré
de personnes qui croivent enfin en moi
peut etre...il est permis de rever..
mais ne dites jamais, ne faites jamais croire
aux enfants qu'un jour ils seront grands ...
laissez les eux, dans leur reve d'enfant....
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Parfois à trop se poser de questions
on se perd ...pourtant nous le savons tous et toutes
mais, c'est plus fort que nous
nous cherchons des réponses, la ou il ni en a pas
nous nous interrogeons la ou ont ne devrait pas
plutôt que d'avancer dans la vie comme ci de rien n’était
non, il faut sans cesse que l'on se torture l'esprit
et plus nous cherchons, plus ça devient compliqué
et plus c'est compliqué et plus nous nous faisons peur
de quoi en plus, à quoi bon se torturer ainsi
je sais me direz vous ,on ne se refait pas... quoique
alors je bois à toi, à ta santé
un dernier vers à deposer pour toi
mes derniers mots
ensuite je part d'ici
j'ai trop écouter les arbres
j'ai surement pris trop de force d'un coup
peut etre que j'aurais du mourir à un moment de ma vie
de ma vie, oui je suis en vie
ca s'arrose
allez...trinquons....un dernier verre
à l'amitié qui s'en fout
à l'amitié qu'est partie
sans rien dire...qu'à rizn laissé
apres tout...vas c'etait mon dernier vers...
à ta santé
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Lettre à elle....
je voudrais, j'aimerais
qu'elle soit heureuse jusqu'à la fin de son parcours
joyeuse presque tous les jours
gaie, enjouée, radieuse
je voudrais lui apporter ,et amour, et liberté
sa jeunesse durera plus que mon age
j'aimerais qu'elle me garde en souvenir
et en même temps qu'elle continue de vivre
qu'elle trouve un homme pour continuer sa vie
j'aimerais qu'il me ressemble
ils iraient si bien ensemble...
j'ose espérer, que comme moi
il lui séchera ses larmes, sur son doux visage
que le soir ,en toute intimité
quand il la déshabillera
il le fera avec délicatesse
elle est si fragile...
qu'il caressera sa peau
elle adore sa, du bout des doigts
lui touchera les bras
et passera sa main dans ses cheveux de soie
en décrochant son corsage de satin
j'aimerais vraiment tout ca
mais je sais que ce sera
ou pas....
j'ai un peu peur qu’après moi
elle reste seule
elle est si jeune, je ne l’espère pas
et en même temps
non ,je ne peux être égoïste
elle vivra, le monde ne s’arrête pas la
elle vivra, c'est certain
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cueillir en rêvant...
je t'offre cette fleur
de son manteau de neige
à peine revêtue
je t'offre cette fleur
un bouquet de sentiments
je t'aime ,un peu beaucoup
en veux tu ?
Je t'offre mon cœur
l’épicentre de mes douleurs
le réacteur de mon corps
celui toujours en ébullition
seras tu la pour éteindre l'irruption
dans l'attente
prend cette fleur
elle signe notre union
porte la en ton cœur
même si tu dois me dire non,,,
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Népal...et les autres
Népal et tu n"est plus la
on compte des chiffres des chiffres et encore et toujours
et on décompte les vivants
et on cherche ,et on ne trouve pas, plus
et Népal ,tu n'est plus la
que ferrons nous ,que ferrons t'ils
comme ces oubliés de Fukushima
comme ces disparues de boing
comme ces étudiantes d’Afrique
et comme ,et comme....
Népal tu n'est plus la
et les médias qui nous parle du tourisme la bas
reviendrons t'ils ,reviendrons pas
pendant que Népal est noyé sous les larmes
et Népal tu n'est plus la
ici on sort on s'amuse
on pleure pour une averse
on râle pour une bosse sur la voiture
prêt à se taper sur la gueule
pendant que Népal
tu n'est plus la
tu pense tes plaies
tes plaies un trou béant
que la terre entière devrait pleurer
et sur ce coup la
la France n'est pas Népal ?
comme quoi
Népal tu n'est plus la
Mais tu te reconstruiras
comme les autres
comme avant
Népal
n'est pas mort
Népal vivra....
ERIC VILLEY
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j'ai plongé mes bras
t'entourant de rêves
d'amour, de baisers sans trêves
enlevant mon manteau
pour te le mettre sur le dos
mon pull, pour ne plus que tu aie froid
ne voyant que tes yeux
pourquoi ,la nature
ne conserve pas tous ces souvenirs
, sans avenir...qui a dit ca
un jour ,je me suis posé dans l'obscurité
,et de la chaleur de notre amour
un feu de joie brule en nous,,,,
on a le droit d'y croire....
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ne pas la reveiller
ne pas faire de bruit
pouvoir la regarder dormir
et admirer ses sourires
elle est la, allongée sur ce grand lit
les draps blanc ,tout froissés
son corps ,en sommeil
je voudrais pouvoir poser ma main
caresser son corps
du bout des doigts
comme cette plume
qui caresse la feuille
mais ,je n'en fais rien
elle est pret de moi
l'impression qu'elle est heureuse
et meme si c'est un reve
je la sent amoureuse
si le bonheur peut ainsi se contempler
je veux bien etre heureux
le reste de ma vie
mais chut
elle dort
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Je reve de partir
je reve, que dis je...
je part, doucement lentement
mon corps se consume
à feu et à sang
qui versera sa premiere larme
partir et penser qu'on peut manquer à quelqu'un
hyppocrite la vie
monde de chien errant
regarde les ces charognards
hurlant la mort....dans l'ame
au grand dame
de ceux ,celles qui pleurent vraiment
mon corps me quitte
je le sent
mon ame, est deja vendue au diable
que dieu seul ,m'entende
ou qu'il se taise à jamais
et vous, je rigole à votre nez
je me marre à votre barbe
et je vous emmerde
autant que je suis vivant
vous voyez ,deja je divague
je dis vague
je dérive...
vers toi, la bas
vers l'autre rive
tu m'attends
je viens, lentement
te rejoindre, doucement, doucement...
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je serais toujours à tes cotés
meme loin
parfois tu sentiras ma main
mais voila
parfois il faut dire
cent fois ,milles fois
aux gens qu'on aime, qu'on les aime vraiment
ou alors ,aller les chercher
avant que ce soit eux qui vous quitte
mais vous quitte vraiment
je pensais trouver
un mot sur la table de chevet
rien, elle est partie sans rien demander
les arbres ne sentent plus leur pied
la racine est morte
je n'ai plus la force
tu n'as rien dis
et pourtant adieu à jamais
quand les arbre se meurent
ce sont des forets entieres qui pleurent
on ne devrait jamais quitter les gens
au pire on devrait pouvoir les enchainer à nous
les feuilles tombent
et continuent de se ramasser à la pelle
en ronde monotone
tombent en tourbillonnant
quand les arbres se meurent
et j'ai perdu cet amour à jamais
triste saison
un arbre ca n'a qu'une vie
j'ai perdu la tienne
et les arbres morts
à jamais s'en souviennent
au temps des amours mortes
ils laissent des cicatrices
A cælo usque ad centrum.........
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je rentre chez moi....et j'ai peur
je rentre chez moi
me déshabille, m'assied
je réfléchis bêtement
je me lève ,direction téléviseur et la....j'ai peur
j'ai peur de ces mots
de ces infos
j'ai peur de ces malades ,de ces salauds
et je pense à cette gamine
et aux autres
et à toutes celles à venir
et je pense à la peine de mort
chut, vous n'aimez pas....
je rentre chez moi ,j'écoute même pas les infos
je noie ma tête dans des trucs idiots
et je suis lâche....
j’entends des trucs autour de moi
les gens baissent les bras
d'autres se racontent des histoires
des histoires
à même plus dormir le soir
et si tout ça c’était vrai....
et ces médias, et ces politiques
et ces lois à la con
et ces affaires de fric
et je rentre chez moi
et je pense à tout ca
et je pleure...
eric villey Détenteur de copyright inscrit 00052936 ericvilley@copyright.com
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